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Estimant que le comité de démolition a «un nom en contradiction avec son objectif de préservation du patrimoine», Serge Bonin a souligné que le règlement sur la démolition d’immeuble «stipule noir sur blanc que la démolition ou le déplacement d’un immeuble est une mesure exceptionnelle, ultime et de dernier recours».
«Les requérants ont le mandat de prouver hors de tout doute qu’il serait beaucoup plus coûteux de rénover le bâtiment que de le détruire et d'en reconstruire un neuf. C’est sur eux que repose le fardeau de la preuve», a affirmé M. Bonin.
Du même souffle, l'élu a rappelé qu'après les étapes d'étude du dossier, «la décision appartient aux membres du comité et les requérants n’ont aucune garantie».
«Le dernier cas de figure est le bâtiment du chemin de l’Anse Ross à Saint-Nicolas qui a vu le tournage du film Paul à Québec être hébergé en ses murs. Suite à la contre-expertise, le comité de démolition a conclu que le bâtiment de valeur patrimoniale supérieure était encore en bon état physique, malgré la première expertise plutôt pessimiste. Le comité a refusé la démolition et les réflexions se poursuivent pour sa mise en valeur», a partagé Serge Bonin.
«Toute décision du comité de démolition peut être portée en appel au conseil de ville, ce qu’on nomme à l’interne une demande de révision de la décision. Le processus est rigoureux et chaque étape explore à fond toutes les informations afin de rendre la décision la plus pertinente possible. J’en profite pour remercier les citoyens et les organismes qui défendent la protection du patrimoine pour leur apport toujours enrichissant dans les discussions», a aussi ajouté M. Bonin.