samedi 27 juillet 2024
Votre Journal. Votre allié local.

Transports > Actualités

Négociations avec les employés

Perturbations à venir à la traverse?

Les + lus

Photo : Archives - Gilles Boutin

24 mai 2024 09:42

En assemblées générales, le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec-Lévis (CSN), le Syndicat des employés de la Traverse de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) et le Syndicat des employées et employés de la STQ de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) ont tous trois adopté, respectivement à 98 % et les deux autres à l'unanimité, des mandats de moyens de pression incluant une banque de jours de grève illimitée.

Les trois syndicats s'attendendt à ce que la Société des traversiers du Québec (STQ) consente une importante augmentation salariale à ses membres.

«Nous nous sommes mobilisés afin d'obtenir notre propre table de négociation regroupée, les trois syndicats réunis à la même table. Notre mobilisation ne s'est toutefois pas calmée puisque nous sommes sans convention collective depuis le 1er avril 2023. Après une douzaine de rencontres, la STQ ne semble toujours pas pressée de régler notre négociation et notre patience a des limites. Nous avons déposé nos demandes à incidences salariales, mais nous attendons toujours celle de la STQ, a déclaré Patrick Saint-Laurent, porte-parole des trois syndicats. Considérant notre retard salarial historique, nous nous attendons à une bonification substantielle de nos salaires.»

Avec la possibilité de déclencher des moyens de pression, la CSN espère que la négociation débloquera entre les deux parties.

« Pour nous, la négociation traîne inutilement. Après avoir réglé avec la majeure partie des salarié-es de l'État, il serait temps que le Secrétariat du Conseil du trésor donne des mandats clairs à la STQ et à son équipe de négociateurs pour en arriver à une entente dès que possible, a demandé Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN. Avec les vacances qui arrivent à grands pas, un moment de l'année où l'achalandage est très élevé sur les navires, le gouvernement devra peut-être expliquer aux passagères et passagers pour quelles raisons les traversiers resteront aux quais.»

Les + lus