Une centaine de hauts dirigeants d’entreprises manufacturières, notamment de la Chaudière-Appalaches, ont été questionnés entre le 18 septembre et le 16 octobre 2025 sur des sujets comme l’intégration du numérique au sein de l’entreprise, sur les investissements prévus, sur les technologies utilisées et sur les ressources qui y sont affectées. Le sondage a également brossé un portrait des activités exportatrices, des impacts du climat économique, du plan de relève et de la productivité de ces entreprises.
Parmi les faits à retenir dans ce sondage, on retrouve les effets des tensions commerciales avec les États-Unis qui freinent la progression, alors que 53 % des PME ont mentionné avoir diminué leurs investissements. D’ailleurs, 31 % des répondants disposent d’un plan de développement à l’exportation et l’intention d’en élaborer un demeure à 45 %.
Encore selon le sondage, la progression du virage numérique est intéressante dans ces régions, mais les entreprises doivent continuer de se transformer. Celui-ci révèle également que la pénurie de main-d’œuvre et les difficultés de recrutement constituent le principal obstacle au développement de l’entreprise.
Finalement, le repreneuriat est ciblé comme un enjeu, puisque seulement 17 % des entreprises manufacturières ont mis en place un plan formel, proportion qui est à la baisse pour les plus petites entreprises.
«Les données récoltées démontrent une progression notable de la transformation numérique dans les entreprises manufacturières, et ce, malgré le contexte économique dans lequel elles ont navigué cette année. On voit toutefois que les plus petites entreprises prennent du retard sur l’investissement, qu’elles sont plus touchées par l’incertitude et qu’elles ne disposent pas d’un plan de relève. QI, notamment par le CEI Québec, devient un incontournable afin d’accompagner et de soutenir ces entreprises dans le virage numérique essentiel à leur pérennité et à leur productivité», ajoute Carl Viel, président-directeur général de QI, par voie de communiqué.
«Les entreprises manufacturières traversent une période trouble en raison des tarifs douaniers américains. Cela dit, ce sondage montre que, malgré les défis, les entreprises de la région de Québec et de l’Est font preuve d’une grande résilience. Le virage numérique se poursuit et leur permettra d’améliorer leur productivité ainsi que leur compétitivité. Du travail reste toutefois à faire pour les encourager à diversifier leurs marchés, régler leurs enjeux de main-d’œuvre et assurer leur pérennité pour les décennies à venir. MEQ continuera de mettre de l’avant les solutions à leur disposition pour relever ces défis, notamment en collaboration avec QI», ajoute Julie White, présidente-directrice générale de MEQ, par voie de communiqué.