Sous le thème Des histoires de femmes, les toiles des deux artistes, chacune dans leur style, mettaient en valeur la femme par son visage, son corps ou sa silhouette.
Alors que les œuvres de Lynda Therrien sont presque toutes des représentations de visages de femmes, Marie-Ève Gagnon ne comptait qu’un visage féminin dans sa collection. Elle a donc décidé d’emboîter le pas à son acolyte pour le vernissage et s’est lancée dans la création de plusieurs toiles mettant en vedette la femme.
Malgré leurs styles comportant plusieurs différences, les aspects figuratifs, les couleurs et l’abstrait se retrouvent dans les coups de pinceau des deux artistes.
Une rencontre au hasard
Première exposition commune pour les deux artistes, ces dernières ne se sont rencontrées qu’en janvier dernier, alors qu’elles prenaient toutes deux parts sans le savoir à la soirée du jour de l’An à la Barricade.
Après avoir connecté sur leur passion commune de l’art, c’est Lynda Therrien qui a fait le premier pas vers Marie-Ève Gagnon pour lui offrir de réaliser ce vernissage avec elle. Les deux artistes ont toutefois un parcours assez différent.
De son côté, Marie-Ève Gagnon a exposé de 2018 à 2021 à la galerie La cache d’or. Elle a aussi donné des œuvres à plusieurs encans silencieux. Le vernissage de la Barricade lui aura permis de se relancer en tant qu’artiste. Alors qu’elle a vendu cinq toiles sur six lors de la soirée et décroché d’autres opportunités, Marie-Ève Gagnon n’avait pas vendu de toile depuis la fin de son exposition à La cache d’or. Ce projet lui aura permis de retrouver cet aspect et d’évoluer dans un nouveau style, un nouveau thème.
Cette dernière a aussi toujours eu l’art dans sa vie. «Je pense que je suis venue au monde artiste», souligne Marie-Ève Gagnon.
«J’ai longtemps été dans l’écriture et la poésie. À un moment donné, il n’y avait plus de mots qui sortaient. Il fallait que je trouve une solution parce que, moi, ce sont mes émotions que je gérais avec ça. Je suis allée acheter tout ce qu’il fallait pour peindre», ajoute l’artiste lévisienne.
Lynda Therrien, elle, a découvert l’art plus tard dans sa vie. Coiffeuse depuis 37 ans, cette dernière n’a commencé à peindre qu’il y a quatre ans. «J’ai toujours eu un côté artistique développé. J’ai toujours aimé les arts, la déco. J’ai toujours aimé les visages de femme. Chaque toile que j’ai achetée, c’était toujours des visages de femmes, sans m’en rendre compte», ajoute Lynda Therrien.
Élément signature pour l’artiste, cette dernière intègre toujours un cœur dans ses toiles. Elle continue encore de se perfectionner dans le monde des affaires des arts et auprès de l’École des beaux-arts de Lévis. Cette dernière a aussi vendu quatre toiles lors de la soirée. L’artiste sera aussi exposé au Vieux Bureau de Poste à l’été 2025.
Un partenaire important
En parallèle du vernissage à la Barricade, auquel le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a assisté, ce dernier a été convaincu par Lynda Therrien, qui fait aussi partie de l’Association des artistes de la Rive-Sud (AARS), d’obtenir un financement de 2 000 $ pour leurs activités de la part de la Ville de Lévis
«Nous tenons à remercier le maire pour sa présence à notre événement et pour l’argent qu’il a donné pour l’AARS», concluent les deux artistes.