«Cette envie-là vient de loin quand même. J’ai commencé l’écriture de mon livre en 2014, ça fait 10 ans cette année. J’étais en secondaire cinq à l’époque. Je pense que c’est l’école qui m’a permis de développer un intérêt envers l’écriture, par les cours de français, les lectures qu’on y faisait et les pièces de théâtre. L’aspect créatif et l’ambiance de camaraderie dans les classes ont inspiré mon côté créatif», explique l’auteur lévisien.

Antoine Asselin raconte qu’il était un jeune plutôt stressé à l’adolescence. «J’avais développé des stratégies pour être plus à l’aise et l’humour en faisait partie», confie-t-il. Selon lui, le fait de percevoir le milieu scolaire avec un peu d’humour et d’autodérision lui a permis de dédramatiser le stress qu’il ressentait. C’est d’ailleurs cette perception du secondaire qui aura inspiré le ton humoristique de son premier roman.

Bien que l’histoire se déroule dans une école, Fleuron et le tableau perdu s’adresse à un public d’âges jeune adulte et adulte. L’histoire est fondée autour de l’amitié et des liens qui se créent entre différents individus.

«J’ai eu l’idée de cette histoire-là en 2014 et que je me suis dit que je pourrais en faire un livre.  Dans ma tête, ça a toujours été un projet réalisable. Je me suis toujours dit qu’un jour, ça allait arriver pour de vrai. Un jour, j’allais avoir travaillé sur le produit pour que ce soit de bonne qualité et que ça puisse intéresser d’autres personnes que moi. J’ai toujours eu la vision que ce produit-là aboutirait à ça. Je ne suis pas surpris puisque j’ai dû travailler fort pour y arriver, mais je suis vraiment content puisque c’était mon objectif et j’y suis arrivé», ajoute-t-il.

10 ans après le début de son parcours comme auteur, Antoine Asselin a aujourd’hui quitté les bancs d’école et travaille comme pharmacien. Il a été diplômé de la faculté de pharmacie de l’Université Laval en 2021 et pratique depuis son métier en rédigeant à temps perdu.

Fleuron et le tableau perdu sera composé de quatre tomes. La collection se construit autour de la «recherche de la connaissance absolue». Le premier livre d’Antoine Asselin est le début de cette quête, alors que le protagoniste fait usage du mal pour lui permettre de trouver réponse à ses questions.

«L’histoire commence lorsque les professeurs découvrent que leur école a été vandalisée. Ça se passe en pleine nuit, le système d’alarme se déclenche et les professeurs essaient d’analyser la scène de crime. Cet élément déclencheur leur fait comprendre qu’il y a la renaissance d’une nouvelle idéologie qui existait auparavant : la secte Éternam. C’est un regroupement qui a pour quête d’accaparer la connaissance absolue par la magie et au détriment des personnes qui sont moins bonnes à l’école. Ils prônent la supériorité scolaire», partage l’auteur.

Antoine Asselin a déjà entamé la rédaction des romans deux, trois et quatre qu’il souhaite peaufiner au cours des prochaines années. Le 10 novembre dernier s’est tenu le lancement de son premier tome à la Courtisane, située sur la rue Saint-Louis dans le Vieux-Lévis. Il était alors accompagné de ses amis et de sa famille.

«J’étais vraiment touché et ému de voir que, pour toutes les personnes qui se sont présentées, j’étais le point commun de leur déplacement. Mon lancement et mon projet était la raison pour laquelle ils ont fait un X dans leur agenda. Ça m’a beaucoup touché, je n’étais pas préparé à ça. L’écriture du livre, j’y avais longuement songé. Le lancement était une belle surprise, c’était la cerise sur le sundae», conclut le Lévisien.

Fleuron et le tableau perdu est disponible sur les sites Web de Renaud-Bray, d’Archambault ainsi que sur le site Web de l’éditeur. Il est également possible de retrouver la version papier à la pharmacie Proxim Blais, Genois et Ruel, à Saint-Charles-de-Bellechasse, à la clinique d’optométrie Michèle Mercier, à Saint-Henri, et au Pharmaprix M. Smati, du côté de Québec.