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Un premier roman pour Zoëlle Gagné

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Photo : Courtoisie

07 oct. 2025 03:51

La Lévisienne Zoëlle Gagné a publié son premier roman, Des épines et des roses, sous la bannière des Éditions JCL, le 24 septembre. Il s’agit de son premier livre publié par une maison d’édition et du deuxième qu’elle rédige.

Dans cette histoire de résilience, on retrouve Elena Kaminski à Paris, en 1948, alors qu’elle a survécu aux horreurs des camps de concentration nazis et qu’elle en porte toujours les stigmates. À 18 ans, l’orpheline, qui travaille comme femme de ménage, rencontre Théodore Beaupré, un militaire québécois, qui l’emmène avec lui au Québec.

Si elle s’envole loin des tragédies de son passé, elle revisitera aussi ses tourments pour comprendre l’ampleur du chemin qu’elle a parcouru. Comme l’indique le roman, «après tant de combats et de recommencements, les épines ne la dérangent plus. Elle accompagnent tout simplement les roses qui bordent sa route».

Pour l’autrice, l’holocauste est avant tout un prétexte pour raconter une histoire de résilience qui pourra toucher tous les lecteurs.

«Dans le roman, je commence avec l’holocauste, mais je ne m’étends pas là-dessus. À travers toutes les années, on peut la voir évoluer dans le Québec des années 1940 à 2000, ce qui fait que les gens s’y retrouvent là-dedans. C’est intéressant pour beaucoup de gens, parce que soit tu l’as connu, soit tu le découvres à travers le roman», précise Zoëlle Gagné.

Ses débuts comme autrice

 D’abord peintre depuis 2010, Zoëlle Gagné a diminué ses activités à l’arrivée de la pandémie de COVID-19, puisqu’elle avait moins d’opportunités d’exposer. Elle cherchait donc une manière de stimuler sa créativité et, comme elle est une avide lectrice, son mari lui a proposé d’écrire son propre roman, ce qu’elle a fait.

«La création, c’est un monde de découvertes, lance la Lévisienne. J’aime beaucoup découvrir et apprendre de nouvelles choses, j’ai toujours été comme ça. J’ai commencé à écrire et j’ai eu la piqure, puisqu’en écrivant, on fait découvrir les caractères des gens à travers leurs histoires et à travers l’Histoire.»

Pour Des épines et des roses, Zoëlle Gagné s’est inspirée d’une femme qu’elle a côtoyée lorsqu’elle habitait à Montréal, de 1976 à 2005.

«Ma voisine d’en face était une dame bizarre. C’est à partir d’elle que j’ai inventé mon histoire, parce que je lui ai inventé une vie. Dans ma tête, elle venait de la Pologne et ç’a été le déclencheur. Il faut dire que tout ce qui touche l’holocauste, ça m’a toujours beaucoup interpelé», mentionne l’autrice.

Selon Zoëlle Gagné, tout le monde a un certain niveau de résilience en lui. Elle croit que tout le monde a des épines et des roses sur son chemin, mais que c’est possible de passer au travers grâce à la résilience. C’est le message qu’elle voulait faire porter à Elena Kaminski dans son roman.

Séance de dédicaces

Samedi, le 11 octobre, Zoëlle Gagné offrira une séance de dédicaces de son roman au Renaud-Bray des Galeries Chagnon. Les gens intéressés à se procurer le livre, à le faire signer ou à discuter avec l’autrice sont invités à s’y rendre à 14h.

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