D’abord, l’OMH Lévis, qui est notamment propriétaire des HLM situées dans ce secteur, a reconnu que ce milieu est plus vulnérable, mais qu’il met les outils nécessaires à la disposition de ses locataires.
«Notre rôle est d’être un propriétaire, mais il est également (de nature) communautaire, c’est-à-dire d’apporter un certain soutien aux gens qui demeurent chez nous. Cependant, il faut souligner que les actions que l’on peut apporter ne peuvent pas dépasser celles d’un propriétaire», a clarifié Gérard Truchon, directeur général de l’OMH Lévis.
Également, l’OMH Lévis rappelle que son organisation a un devoir de faire respecter les règlements de l’immeuble, notamment avec des intervenants sociaux et des agents de sécurité qui font des tournées fréquentes.
«On met en place des mesures pour faciliter le bon voisinage et la sécurité de nos locataires, mais on est limité dans nos droits. Cependant, quand il y a des situations plus difficiles, on accompagne et dirige les personnes vers les ressources qui peuvent les aider», a rassuré M. Truchon.
Une autre mesure que l’OMH Lévis met en place dans ses HLM est l’existence d’une association de locataires, représentée par un locataire qui sert de lien avec l’organisation lévisienne.
«Si quelqu’un a un problème particulier, il peut faire appel à cette personne qui fera un compte-rendu avec l’OMH pour tenter de régler certains problèmes. On essaie de mettre en place des façons de communiquer ensemble qui permettent de prendre et régler le plus grand nombre de problèmes qui peuvent se présenter», a rappelé le directeur général de l’OMH Lévis.
Un secteur connu
Pour le SPVL, du travail de prévention, comme dans plusieurs secteurs de la ville, est effectué dans ce coin de la rue Hypolite-Bernier.
«Sans dire que c’est un endroit à problèmes, c’est un endroit qui sollicite un petit peu plus d’effectifs policiers puisque c’est le genre de secteur où l’on fait plus de patrouilles préventives», a mentionné Jean-Sébastien Levan, porte-parole du SPVL.