Par cette action de visibilité, ils voulaient rappeler au gouvernement leurs revendications quant à leurs conditions de travail. Les quelque 300 employés affiliés au SCFP veulent des «conditions de travail dignes d'une société d'État», déplorant qu'ils gagnent à l'embauche «seulement 17 $ de l'heure» et que plus de 60 % d'entre eux «sont surnuméraires, ne jouissent que de peu d'avantages sociaux et doivent composer avec des horaires instables et des revenus imprévisibles».
Notons que lors de la manifestation, des dirigeants du SCFP-Québec étaient présents à l'Assemblée nationale pour offrir leur appui aux grévistes et interpeller le gouvernement caquiste sur la «situation injuste dans laquelle se trouvent ses membres».
«Depuis déjà trop longtemps, ces travailleurs et travailleuses sont dans la rue pour demander tout simplement un traitement respectueux et digne. Pour arriver à une entente, ils et elles vont devoir continuer à se tenir debout face à l'intransigeance de la société d'État. [...] En raison de leur salaire famélique, ces employé(e)s vivent en permanence dans l'insécurité. La preuve, la majorité des postes à sont à temps partiel et plusieurs doivent compter sur un deuxième emploi. M. Legault affirme vouloir être un employeur de choix, mais il n'est pas très convaincant avec le personnel de la SQDC», ont déclaré Patrick Gloutney, le président du SCFP-Québec, et Frédéric Bisson, le secrétaire général du SCFP-Québec.
Notons finalement que les grévistes ont aussi reçu à cette occasion l'appui de Christine Labrie et Alexandre Leduc, des députés de Québec solidaire.