L'élu conservateur a défendu le projet qui lui tient à coeur à la suite d'une sortie médiatique la semaine dernière du Conseil régional de l'environnement (CRE) de la Capitale-Nationale.

Cette organisation a une nouvelle fois argué que le troisième lien était injustifiable, cette fois en raison du vieillissement accéléré de la population et la diminution du nombre de travailleurs sur la Rive-Sud. Cette évolution de la démographie entraînera donc une «atténuation des pics de circulation», selon le CRE de la Capitale-Nationale.

Toutefois, Steven Blaney balaie du revers de la main cet argumentaire.

«Le troisième lien avec transport collectif est un élément essentiel pour favoriser la mobilité urbaine et augmenter l’attractivité de notre région, notamment pour les jeunes et les nouveaux arrivants», affirme le député en ajoutant que ce projet «encadrerait le périmètre urbain et bouclerait le circuit autoroutier de la région métropolitaine de Québec».

Du même souffle, tout en déplorant que le développement immobilier se poursuive aux abords du pont Pierre-Laporte qui a atteint «sa saturation», le député fédéral estime que le nouveau lien interrives qu'il désire permettrait «en quelque sorte de balancer le développement régional et répartirait les mouvements urbains en bouclant le réseau de transport en commun». 

«Au lieu de faire preuve d’étroitesse d’esprit et de manque de vision, je préfère faire partie de ceux qui vont permettre à notre grande région métropolitaine de demeurer compétitive et attractive face aux autres grandes agglomérations nord-américaines en soutenant ce projet porteur et audacieux», a conclu Steven Blaney.