Rappelons que ce projet de loi du gouvernement caquiste vise à instaurer des mesures d’allègement et de simplification pour mettre en chantier 202 projets d'infrastructure partout dans la province. Les partis d'opposition ne veulent toutefois pas donner leur feu vert puisqu'ils estiment que la loi affaiblit plusieurs garde-fous, notamment en ce qui a trait à la collusion et à la protection de l'environnement.
«Tout le monde en convient, pour une relance réussie, il faut miser sur les infrastructures. C’est le premier véhicule. Dans le plan de relance de l’UMQ, on parle de simplification, d’allègement et de réduction dans les délais. On parle aussi d’accélération des projets de transport collectif et de voirie locale. On ne peut pas attendre à l’automne, c’est maintenant qu’il faut passer à l’action, et cela, partout au Québec. Il ne faut pas l’oublier, le contexte est exceptionnel, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain», a soutenu la présidente de l’UMQ et mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy.
Pour l’UMQ, les amendements déposés cette semaine par le gouvernement du Québec «vont dans la bonne direction», particulièrement au niveau environnemental et de la gestion contractuelle.
«Le projet de loi est perfectible, on en convient. Cependant, nous avons confiance que les parlementaires seront en mesure d’apporter les modifications nécessaires lors de l’étude détaillée tout en tenant compte du caractère urgent de la situation», a affirmé la présidente de l’UMQ.
Rappelons finalement que l’UMQ a lancé récemment un Plan de relance économique municipal. Le document s’appuie sur quatre axes stratégiques d’intervention : le développement durable, la mise en chantier des projets d’infrastructure, la vitalité des municipalités et des régions et le soutien aux commerces de proximité et aux entreprises.