Selon l’élu lévisien, cette décision s’inscrit dans la lignée de la déclaration du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, lors de la dernière campagne électorale fédérale où il avait mentionné que le «projet de troisième lien n’existe pas». Du même souffle, le député conservateur croit qu’Ottawa «cherche à imposer son agenda en coulisse en empêchant Québec d’articuler une vision de transport régional structurant».
«Il est regrettable que les libéraux fédéraux aient une fixation sur le transport en commun et privent ainsi notre capitale nationale d’un atout stratégique essentiel avec le bouclage périphérique à l’est de notre région. Une fois de plus, les libéraux abandonnent nos régions et forcent la main du gouvernement québécois en l’amenant à considérer des options qui résultent à entasser des automobiles dans le centre-ville de Québec et à augmenter la congestion routière sans retombées bénéfiques régionales», a soutenu M. Blaney.
Rappelant son appui à l’interconnexion des réseaux de transport en commun de Lévis et de Québec et à l’amélioration de la desserte entre les centres-villes des deux agglomérations grâce au troisième lien, Steven Blaney a conclu sa sortie en demandant au gouvernement libéral «de cesser de s'ingérer dans les champs de compétence provinciale».