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Perspectives 2021 - Une qualité de vie à préserver

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Le maire de Lévis désire maintenir le cap dans les investissements pour assurer la qualité de vie de ses concitoyens. CRÉDIT : GILLES BOUTIN - ARCHIVES

04 janv. 2021 08:35

Pour le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, la prochaine année sera marquée par de nombreux investissements de son administration dans les infrastructures récréatives. En maintenant le cap sur cet objectif, le premier citoyen de Lévis croit fermement que Lévis pourra conserver sa grande attractivité.

«Grâce à notre nouvelle méthode de payer davantage comptant nos investissements, nous dégageons la marge de manœuvre qui nous permet d’investir à un important niveau pour la qualité de vie de nos citoyens. Parce que lorsqu’on élabore un programme triennal d’immobilisations, on ne peut pas compresser les projets d’infrastructures routières. Donc, ce sont souvent les projets d’infrastructures récréatives qui passent à la trappe. Pour mon équipe, c’est important d’investir dans ce type de projet puisque si on veut croître comme ville, il faut développer ces infrastructures qui assurent une qualité de vie», a souligné M. Lehouillier, lors d’une longue entrevue avec le Journal le 9 décembre dernier.

Dans le programme triennal d’immobilisations (PTI) 2021-2022-2023, la Ville prévoit investir 54,4 M$, sur un plan total de    431,6 M$, au cours des trois prochaines années pour assurer la qualité de vie des Lévisiens. Les yeux du maire brillent particulièrement quand il parle de l’intention de son administration de créer un nouveau parc urbain dans l’ouest de Lévis, le parc de la Rivière-Chaudière, et le réaménagement de l’anse Benson.

«Au cours des prochaines années, les Lévisiens pourront enfourcher leur vélo à partir du Parcours des Anses, poursuivre leur route le long du fleuve en empruntant le chemin du Fleuve qui deviendra une rue partagée et se rendre au parc de la Rivière-Chaudière. C’est grâce à notre bonne gestion qui permet de payer davantage comptant nos investissements qu’on peut réaliser ce genre de projets. Dans les dernières semaines, nous avons pu payer comptant une propriété stratégique à Saint-Nicolas qui fera partie du parc de la Rivière-Chaudière», a illustré Gilles Lehouillier.

En plus de ces projets, le maire entend travailler au cours des prochains mois pour améliorer le réseau cyclable afin de permettre les déplacements utilitaires dans une bonne partie de la ville. Gilles Lehouillier désire que, à moyen terme, les cyclistes puissent se rendre au Cégep de Lévis à partir de la tête des ponts. Pour y parvenir, son administration entend notamment utiliser l’ancienne voie ferrée à Saint-Romuald pour y aménager une piste cyclable. La Ville travaillera également sur des réaménagements des axes nord-sud.

Dans la même veine, c’est au début de l’année 2021 que Lévis devrait présenter sa politique environnementale, où un plan de match par quartier sera inclus afin de s’attaquer au réchauffement climatique.

Garder l’oeil ouvert sur l’économie

En raison des impacts de la pandémie, l’économie locale sera aussi l’un des enjeux que Gilles Lehouillier surveillera attentivement lors des prochains mois. À ce sujet, le maire éprouve des sentiments ambivalents. Comme depuis quelques années, tout indique que la Ville de Lévis poursuivra sa croissance fulgurante en raison de sa grande attractivité.

«Cela peut paraître optimiste, mais ce n’est pas le cas puisque nous avons fait nos devoirs. Nous prévoyons que la valeur des permis de construction qui seront émis par la Ville de Lévis en 2021 atteindra environ 500 M$. Et en 2020, avant même la fin de l’année, nous avions battu un record (permis d’une valeur totale de 545 M$ émis après 11 mois)», a partagé le premier citoyen de Lévis.

Toutefois, comme depuis le début de la pandémie, les restrictions imposées par le gouvernement provincial ont fait mal à plusieurs entreprises lévisiennes, particulièrement dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie.

«Contrairement à d’autres villes, comme Québec, ces secteurs à Lévis sont moins dépendants des touristes. Par contre, les restrictions font mal à plusieurs de nos entreprises. Si elles perdurent après février, je crains que plusieurs d’entre elles auront de grandes difficultés au cours des mois suivants. Donc, c’est pour cela que nous avons géré avec davantage de rigueur les fonds publics en 2020 pour dégager d’importants surplus en vue des soubresauts que nous envisageons pour 2021. On sera encore présents pour accorder des prêts et des garanties de prêt. Également, les aides gouvernementales seront capitales pour permettre à des entreprises de la ville de passer à travers cette crise», a soutenu M. Lehouillier.

Travailler pour les citoyens

Les prochains mois seront également marqués par la campagne électorale qui se concluera en novembre afin de permettre aux Lévisiens de choisir les membres du prochain conseil municipal. S’il a admis au Journal que la passion de servir ses concitoyens était toujours brûlante, Gilles Lehouillier confirmera en janvier s’il sollicitera un troisième mandat à titre de maire de Lévis. Lors de sa réflexion, il déterminera s’il se sent encore en forme pour suivre le rythme imposant de travail et si ses proches sont à l’aise qu’il poursuive sa carrière politique.

Cependant, peu importe quelle décision il prendra, le chef actuel de Lévis Force 10 espère que ses concitoyens feront de nouveau confiance en son parti pour assurer les destinées de la municipalité.

«Notre grande force, c’est notre travail d’équipe. Tout le monde œuvre à établir une vision commune et des orientations claires pour notre communauté. Mes collègues et moi faisons un point d’honneur de rester coller sur les besoins de la population et d’adapter nos projets pour qu’ils répondent aux demandes des citoyens. Il faut maintenir le rêve vivant dans notre communauté, mais il faut aussi que ces rêves passent à travers le tamis de la réalité», a conclu M. Lehouillier.

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