Grâce des aimants, les propriétaires des chaussettes Orphelinges peut les coller ensemble lors du lavage pour qu’elles soient inséparables. Photo : Courtoisie

Bien connue à Lévis alors qu’elle a notamment œuvré pour la Chambre de commerce de Lévis et l’Orchestre symphonique de Lévis, Mélanie Fortin a récemment lancé un nouveau projet entrepreneurial afin de s’attaquer à l’un des irritants des tâches ménagères. Avec Orphelinges, elle propose une solution pour ne plus perdre ses chaussettes lors de la lessive.

Comme pour d’autres projets entrepreneuriaux lancés au Québec dans les dernières années, c’est en raison de la pandémie qu’Orphelinges a récemment pu être lancé par Mélanie Fortin. Se considérant comme une «personne hyperactive», celle qui est désormais directrice générale du Salon Carrière Formation de Québec «s’est retrouvée toute seule devant rien» au début de la crise sanitaire.

Plutôt que de «perdre pied», Mélanie Fortin a décidé de se lancer dans un projet en attendant qu’elle puisse poursuivre les tâches de son précédent emploi en télétravail. Lors de cette journée, elle a perdu deux chaussettes en faisant sa lessive. Ne comprenant pas pourquoi ces bas étaient disparus, elle a alors trouvé qu’une solution à ces disparitions pourrait être un bon filon entrepreneurial.

Elle a alors amorcé des recherches et découvert une étude financée par Samsung, un géant de l’industrie des électroménagers. Publié en 2016, le travail avait permis d’établir qu’un Anglais moyen perdait 1 264 chaussettes au cours de sa vie. Dans le cadre de cette enquête ainsi que dans une autre menée par la chaîne allemande Das Erste, la chute des étendoirs ou le passage de chaussettes dans l’espace créé entre le joint de la machine à laver et le tambour étaient cités comme causes de ces disparitions.

Trouver la solution

Après avoir constaté que les solutions proposées pour s’attaquer au problème impliquaient l’utilisation d’un outil (serpetin, pince ou sac de lavage), Mélanie Fortin a décidé de travailler à développer sa propre solution.

«Les outils proposés n’étaient pas faciles à utiliser et ne permettaient pas un gain de temps, d’énergie ou d’argent. J’ai commencé à réfléchir et à faire des recherches et la meilleure stratégie était le système de magnétisation. C’est un système facile d’utilisation, qui permet de ne plus perdre les chaussettes puisqu’elles demeurent collées ensemble et même au tambour. Cette solution permettait d’obtenir plusieurs gains», s’est rappelée Mme Fortin.

Elle s’est alors lancée dans l’élaboration de prototypes, la tenue de tests pour développer les produits Orphelinges ainsi que les démarches pour protéger son invention. Cependant, les difficultés d’approvisionnement provoqués par la pandémie ainsi que le temps nécessaire pour trouver la bonne option pour l’intégration des aimants dans les chaussettes ont forcé Mélanie Fortin à consacrer près de deux ans de travail avant de pouvoir lancer Orphelinges, cet été.

Depuis quelques semaines, la femme d’affaires peut offrir ses «chaussettes inséparables», grâce à un aimant qui se retrouve sous la vignette de tissu de chacune des chaussettes, à la hauteur de l’ourlet.

«Faire une différence»

 Ayant toujours eu un intérêt pour l’entrepreneuriat, la nouvelle aventure en affaires de Mélanie Fortin lui permet également de répondre à plusieurs aspirations.

En effet, Orphelinges s’inscrit dans le concept d’économie circulaire. Avec sa solution, Mélanie Fortin veut réduire le gaspillage de textile, l’une des plus importantes sources de pollution au Québec et dans le monde. De plus, son nouveau projet entrepreneurial veut aussi «redonner au suivant». Pour ce faire, la présidente et fondatrice d’Orphelinges veut remettre chaque année une partie de ses profits à une cause. Actuellement, Orphelinges soutient la sœur de Mélanie Fortin, Sandra, qui prendra part au défi Challenge SRC (Société de recherche sur le cancer), une marche de neuf jours dans le désert du Sahara.

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