Photo : Jason Hafso - Unsplash

Monsieur le Premier Ministre, Lors de notre rencontre du 17 janvier dernier, je vous ai suggéré d’organiser une visite des chefs des cinq principaux partis politiques québécois à Ottawa afin de sensibiliser nos élus fédéraux de l’importance de fermer le chemin Roxham.

Note de la rédaction : Le Journal de Lévis n'endosse aucune opinion qui est partagée dans les lettres d'opinion ou ouvertes publiées dans notre section Opinions. Les opinions qui sont exprimées dans ce texte sont celles de l'auteur signataire.

 Nous sommes, cette année, en voie d’accueillir plus d’immigrants qui traversent illégalement nos frontières que ceux qui entrent en respectant le processus normal et légal. Évidemment que nos partis ont différentes politiques en matière d’immigration. Certains en souhaitent plus, d’autres moins. Les critères de francisation ou d’employabilité sont sujets à débat, mais nous sommes tous, comme l’écrasante majorité des Québécois, contre le fléau qu’est devenue l’immigration illégale ou irrégulière.

Ce ne sont pas les Américains qui doivent protéger nos frontières, mais nous-mêmes. La Ville de New York finance présentement le transport de migrants pour les faire traverser au chemin Roxham. Des réseaux de passeurs clandestins s’enrichissent aussi sur le dos de ces gens à la recherche d’un avenir meilleur. La situation est tout simplement intenable. L’heure n’est plus à la consultation, à l’étude ou à l’échange de lettres protocolaires. Le temps est venu d’agir.

Je vous réitère donc ma demande de prendre une journée, le plus rapidement possible, afin que monsieur Marc Tanguay, chef du Parti libéral du Québec, monsieur Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de Québec solidaire, monsieur Paul Saint-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, vous-même et moi partions ensemble rencontrer les chefs et les caucus québécois des partis politiques fédéraux à la Chambre des communes.

Il faut envoyer le message fort que le Québec parle d’une seule voie et exiger la fermeture définitive du chemin Roxham maintenant. Le 17 janvier dernier, à la toute fin de notre rencontre, vous êtes revenu sur ma suggestion de partir en délégation à Ottawa parce qu’elle semblait clairement vous interpeller.

Je la réitère donc aujourd’hui publiquement dans cette missive puisque toutes les autres avenues n’ont toujours rien fait pour régler le problème.

En espérant que vous répondrez positivement à la requête conservatrice, je vous prie d’agréer, monsieur le premier ministre, l’expression de mes salutations distinguées.

Éric Duhaime

Chef du Parti conservateur du Québec


Les plus lus

La frange «d’antitout» moins pire à Lévis qu’à Québec!

Peu importe la ville où vous habitez, vous constaterez rapidement, si vous portez attention, qu’il se trouve un ou des groupes d’opposants à tout projet municipal, provincial ou fédéral.

François Legault et ses moutons de Panurge

C’est à Sherbrooke, les 13 et 14 mai, que se tiendra le prochain congrès national des militants de la CAQ. Malgré les sondages qui annoncent une baisse de popularité de ce parti, François Legault demandera un vote de confiance. L’abandon du troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis a éclaboussé la CAQ sans lui faire plier l’échine.

La LNH à Québec, ne nous affolons pas!

Bon ça recommence, la fièvre pour l’obtention d’une franchise de hockey s’envenime pour deux raisons : la merveilleuse vente record de billets pour les joutes des Remparts en séries alliée au refus d’un nouvel aréna pour les Coyotes de Phoenix. Ça y est le feu est pris à Québec!

Une saine gestion pour une meilleure vision

Être porte-parole de l’opposition à Lévis n’est pas une mince tâche, mais elle est stimulante. Nous avons assisté avec beaucoup d’intérêt aux assises de l’Union des municipalités du Québec au début du mois de mai et y avons fait des rencontres pertinentes en plus d’assister à des ateliers stimulants, dont certains sur la saine gestion d’une ville.

Le PLQ fait du surplace

Fraîchement sortis du conseil général de parti qui s’est tenu à Victoriaville, les militants du Parti libéral du Québec (PLQ) ne semblent pas avoir inclus trois mots importants dans leur dictionnaire : consensus, unité et évolution! Il faut dire que ce parti demeure, pour l’instant, sans chef officiel. La ou le prochain leader est-il déjà dans ses rangs ou bien il faudra alors chercher une vedette...