Ce sont les centres de vaccination, mis sur pied durant la pandémie, qui seront convertis en ces points de service locaux grâce à un investissement de 272 M$ par année pour les cinq prochaines années.
Les nouveaux points de service locaux «contribueront à alléger la pression sur le réseau de la santé», selon Québec. À terme, ces points de service permettront à la population d'accéder «facilement» à des services du réseau de la santé, notamment grâce à la prise de rendez-vous en ligne avec ClicSanté.
Pour le moment, les services de vaccination contre la COVID-19, l'influenza et le zona, de dépistage ou de détection de la COVID-19 et de l'influenza, de distribution de tests rapides ainsi que de vaccination mobile sont offerts par les points de service locaux.
Au cours des prochains mois, ils intégreront également les services de vaccination du Programme québécois d'immunisation, de prélèvements de sang, de selles et d'urine, de détection du streptocoque groupe A et d'autres activités, comme les services mobiles.
Le ministère de la Santé a souligné que le retour de plusieurs infirmières grâce à l'initiative Je contribue a permis la mise en place des points de service locaux, qui «permettra de dégager les professionnels et professionnelles des milieux hospitaliers, des groupes de médecine de famille et des CLSC de certaines tâches» pour qu'ils se concentrent sur d'autres soins.
«Avec cette initiative, nous souhaitons rapprocher les services de la population, et ce, aux quatre coins du Québec. Nous poursuivons ainsi nos efforts pour alléger la pression sur le réseau de la santé. Nous mettons en place ces nouveaux services dès maintenant afin qu'ils soient prêts à l'approche de la saison des virus. C'est en tirant leçon des défis rencontrés durant la pandémie et en déployant plus largement les meilleures pratiques que nous rendons nos soins de santé plus efficaces pour les Québécois et Québécoises», a conclu Christian Dubé.