«Le livre s’appelle Convaincre, mais il ne dit pas comment on doit réfléchir. Il dit plutôt comment interpréter les choses et établir un lien avec les autres personnes. C’est vraiment une analyse approfondie des pratiques qui se basent sur la psychologie, l’anthropologie, la sociologie, la communication, le marketing et plus encore. Le but est de comprendre ce que nous faisons tous les jours en nous fiant à notre intuition, permettant ensuite de bonifier nos pratiques et d’aller plus loin», a mentionné le Lévisien.
Des notions comme la réciprocité, la cohérence, le locus de contrôle, l’empathie et la métaphore théâtrale sont aussi abordées pour mieux expliquer les pratiques qu’on y retrouve,
Un rêve devenu réalité
Même s’il admet, qu’étant plus jeune, il aurait «adoré publier des livres», Jonathan Dussault admet qu’il n’y avait jamais pensé sérieusement auparavant. Cependant, lors de sa maîtrise en financement des organismes à but non lucratif (OBNL), il n’a jamais été en mesure de trouver ce qu’il recherchait vraiment. C’est donc ce qui l’a poussé à se lancer dans l’écriture d’un livre de recherches pour vulgariser les pratiques.
«J’ai travaillé longtemps dans le communautaire et pour des fondations après ma maîtrise et j’ai vite réalisé que nous ne connaissons pas réellement ce que nous devons faire en tant que directeurs d’organismes. Alors, je me suis basé sur mon mémoire de maîtrise pour rédiger ce livre. Honnêtement, c’est l’ouvrage que j’aurais aimé avoir quand j’ai débuté ma carrière, c’est une façon de redonner à mon moi plus jeune», a indiqué celui qui a aussi été directeur général de L’ADOberge de 2018 à 2021.
Une «fierté» face à la réussite
Puisqu’il ne visait pas à «faire du profit avec la publication de ce livre», Jonathan Dussault a pris la décision de ne pas faire de cette aventure une entreprise commerciale. C’est ce qui lui permet de le vendre à près de 3 $ en version Kindle à des entrepreneurs sociaux, des OBNL, des étudiants et toutes personnes intéressées.
«Je veux simplement que chaque personne puisse y trouver quelque chose qui lui sera utile. Présentement, en trois mois, il y a environ 150 personnes qui l’ont acheté, donc je suis très fier de voir cette réussite, mais je ne vise pas à devenir best seller», a indiqué Jonathan Dussault.
«Je ne veux pas que ça devienne un manuel utilisé dans les cours ou quoi que ce soit, je veux simplement que ça puisse servir à tout le monde. Si chaque personne peut retenir une ou deux choses qu’elle pourra ensuite appliquer, je peux dire mission accomplie», a ajouté M. Dussault.
D’ailleurs, il affirme aussi qu’il a eu «plusieurs retours de lecteurs» et que ces derniers «sont très positifs et constructifs».
«J’ai eu beaucoup de retours de personnes qui l’ont lu. Ce qui est bien en l’offrant en version Kindle, c’est que je peux le modifier en tout temps, donc avec les retours des lecteurs, j’ai pu modifier ce qui était moins bon. J’ai eu énormément de personnes qui me mentionnaient des moments précis qui avaient résonné pour eux et ce que j’aime, c’est de voir que, pour chaque personne, ce sont des moments différents», a conclu Jonathan Dussault.