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Repensons Lévis veut un meilleur financement du transport en commun

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Les conseillers municipaux, Serge Bonin et Alexandre Fallu, ont fait l'état de la crise du logement à Lévis et mentionné vouloir un meilleur financement du transport en commun. (Photo : Courtoisie)

28 sept. 2023 10:52

Lors de la séance ordinaire du conseil du 25 septembre, le conseiller municipal de Christ-Roi élu sous la bannière de Repensons Lévis, Alexandre Fallu, a fait part de certains enjeux de mobilité liés à la Société de transport de Lévis (STLévis).

Il affirme que «pendant que les dépenses augmentent, la proportion de la contribution de la ville a diminué». Selon les membres de l’opposition, «il n’y en a pas assez qui est fait en ce qui concerne le financement du système de transport en commun». Pour Alexandre Fallu, «à Lévis, nous sommes loin derrière les autres grandes villes du Québec en termes d’offre de transport et il est temps d’adresser cette réalité».

«Le maire mentionnait que, depuis son entrée en poste en 2013, la mise a été doublée dans le transport en commun. Les chiffres de contribution totale disent autre chose. On est passé d’environ 10,5 M$ en 2013 à environ 13,3 M$ en 2022 et les dépenses totales de la STLévis au niveau des services de transports réguliers et adaptés ont augmenté de 51,1 %, tandis que le pourcentage de la contribution de la ville à la STLévis a diminué de 5,8 %», a mentionné Alexandre Fallu, qui a demandé la reconnaissance du sous-financement de la STLévis et de revoir à la hausse la contribution de la ville à l’approche de l’adoption du budget et du programme quinquennal des immobilisations (PQI).

En réponse à ces questionnements, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a mentionné «que jamais une ville n’aura mis autant d’effort dans le transport en commun». Il a aussi affirmé que «la ville avait bel et bien du rattrapage à faire dans le transport en commun, mais qu’il faut y aller à un rythme qui est normal».

«Lévis Force 10 était au pouvoir bien avant 2013. Depuis 2010, on a doublé la mise au niveau du transport en commun et on a le plus gros programme d’immobilisation jamais vu dans toute la STLévis. Nous, nous n’amènerons pas la Ville de Lévis dans un cul-de-sac où vous autres vous nous dites d’une part, qu’il faut diminuer la dette de la Ville de Lévis et d’une autre part, vous arrivez avec des augmentations exponentielles de dépenses», a répliqué Gilles Lehouillier.

«D’ailleurs, nous sommes en train de réaliser des voies réservées, ce qui est une première historique à Lévis, et ça, c’est quand même 144 M$ investis! Mon dernier point, c’est que nous avons une entente négociée avec le ministère des Transports pour une interconnexion entre les deux rives», a ajouté le maire de Lévis.  

Pas de crise du logement selon le maire

Dans un autre ordre d’idée, le conseiller municipal de Saint-Étienne, Serge Bonin, a aussi pris la parole pour mentionner qu’il était présent au sommet municipal de l’itinérance de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) où le constat ressorti était «qu’il faut faire plus et le faire mieux afin de trouver des solutions durables à la crise qui sévit au Québec».

«Les statistiques du récent dénombrement des personnes en situation d’itinérance visible au Québec publié par le ministère de la Santé et des Services sociaux indiquent que Chaudière-Appalaches compte son lot de personnes qui vivent en situation d’itinérance. Selon le rapport sur le marché locatif au Canada de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), l’arrondissement Desjardins, qui comprend Beaumont et Saint-Henri, compte un taux d’inoccupation de 0,6 % en 2022, alors que Chutes-de-la-Chaudière, incluant Saint-Lambert-de-Lauzon, compte un taux de 0,5 %», a indiqué Serge Bonin.

De son côté, le maire de Lévis a répondu en mentionnant que «tout est sous contrôle» et que la situation à Lévis est «plus sous une forme d’itinérance cachée».

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