«J’annonce la nomination d’un conciliateur pour en arriver le plus rapidement possible à une entente négociée avec les syndicats du front commun», a déclaré M. Boulet.
À la veille de sa grève de trois jours, le front commun, composé de quelque 420 000 membres de l'APTS, de la CSN, de la CSQ et de la FTQ, a fait savoir lundi qu'il avait interpellé le ministre du Travail, jeudi dernier, afin de faire intervenir un conciliateur à la table de négociation.
«À contexte d'exception, mesure exceptionnelle. Demander l'intervention d'un conciliateur à la table centrale, ça ne s'est jamais fait!», ont lancé les porte-parole du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l'APTS.
Par cette initiative, les syndicats veulent «générer un réel mouvement dans la négociation» et faire cheminer les parties vers une entente.
«Depuis le début, le gouvernement joue largement dans l'espace public et sur les réseaux sociaux. Nos membres sont tannés de ces stratégies de relations publiques au détriment de réels travaux aux tables et nous aussi. La conciliation apparaît donc comme une voie de passage pour avancer vers une autre étape et arriver à un règlement satisfaisant», ont conclu les leaders syndicaux.