Ce mandat «sera utilisé en dernier recours et au moment jugé opportun afin d'atteindre l'objectif d'une réelle négociation», a assuré le syndicat, dans le document transmis aux médias.
En colère d'avoir attendu plusieurs mois avant de recevoir une première offre du gouvernement, la FIPEQ-CSQ estime que la première offre patronale, déposée le 14 mai, «ne répond en rien aux grands enjeux rencontrés par nos membres sur le terrain et ne permet pas non plus de faire face à la pression financière causée par l'inflation des dernières années et de celles à venir».
Selon ce qu'affirme le syndicat, Québec propose une augmentation salariale de 12,7 % étalée sur cinq années.
«Depuis le début de cette ronde de négociation, nous sentons un désintérêt du gouvernement à échanger afin de renouveler les conventions collectives des intervenantes en CPE. Malheureusement, les moyens de pression lourds comme la grève semblent être la seule chose qui les fasse réagir. Notre objectif est simple : améliorer les conditions du personnel en CPE de manière à refléter leur responsabilité et leur impact dans notre société. Nous utiliserons les outils à notre disposition pour y arriver et c'est pour cette raison que nous avons consulté nos membres pour acquérir un mandat de grève», a conclu Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.