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Troisième lien

Le PCQ présente sa version du troisième lien

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Photo : Archives - Gilles Boutin

10 juin 2024 01:26

Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, son chargé de projet, Martin Charron, et l’ingénieur en structure, Gabriel Mathieu, ont dévoilé, le 10 juin, leur projet de troisième lien interrives entre Québec et Lévis. Le projet comprend l’ajout d’un pont entre les deux rives qui passerait par l’île d’Orléans.

Cette annonce survient quelques jours avant que la CDPQ-Infra dévoile son rapport sur la mobilité à Québec. Le PCQ a profité de l’occasion pour réunir les 18 représentants des circonscriptions des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches pour l’annonce, soulignant ainsi qu’il s’agit du «troisième lien des citoyens».

«Tous les sondages démontrent que les citoyens veulent d’un troisième lien qui passe par l’île d’Orléans. C’est le temps que l’on construise un troisième lien pour les citoyens», a d’emblée mentionné Éric Duhaime.

Les caractéristiques du projet

Ce nouveau pont de 2,15 kilomètres de distance, dont le montant estimé se situerait entre 1,8 G$ et 2 G$, s’harmoniserait au futur pont à haubans qui reliera l’île et le continent.

Rappelons effectivement que le gouvernement Legault a récemment fait l’annonce d’un nouveau pont destiné à remplacer l’actuel lien. La construction seule de ce pont est évaluée à 1,8 G$ et avec l’ajout de tous les frais, il est question d’un montant total de 2,75 G$. Ce dernier est prévu pour 2028.

Dans le projet du PCQ, il y aurait une chaussée routière de 7 mètres avec une voie dans chaque direction, ainsi qu’une piste cyclable polyvalente (3 mètres) et un accotement (2,5 mètres) de chaque côté. Le pont se raccorderait au chemin Royal sur l’île d’Orléans et à la route 132 sur la Rive-Sud, à Beaumont. Il serait ici question d’une capacité de 24 000 véhicules par jour.

Le troisième lien du PCQ permettrait donc de «favoriser le développement économique, d’améliorer la mobilité interrives, de respecter la volonté publique, de sécuriser les déplacements des véhicules lourds et les résidents de l’île d’Orléans et de bonifier les aménagements pour le transport actif».

Pour garantir la sécurité et l’accessibilité des navires de grande taille et permettre une navigation fluide, il aurait une hauteur libre de 49,5 mètres et une portée libre de 300 mètres.

«En fin de compte, la décision est entre les mains de François Legault. Il est grand temps qu’il honore son engagement et qu’il prenne en considération le choix des citoyens de Québec», a conclu le chef du PCQ.

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