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Budget 2025

Une hausse des taxes moins importante qu’en 2024

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Photo : Unsplash - Piggybank

27 nov. 2024 02:23

La direction générale de la Ville de Lévis a proposé son projet de budget 2025 aux élus du conseil municipal dans une première séance de travail rendue publique en direct sur le YouTube de la Ville de Lévis. La version finale du budget fera l’objet de son adoption le 9 décembre.

Taxation
Dans cette séance, les journalistes et citoyens ont pu apprendre que la Ville de Lévis propose une hausse globale des taxes municipales, incluant la taxe foncière et les tarifs de 3,3 % pour le résidentiel. Cette hausse tranche visiblement avec celle de l’an dernier, alors qu’une augmentation record de 7,7 % avait été enregistrée, en y incluant les tarifs, pour le budget 2024. 

Pour le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, ce scénario de 3,3% devrait être le plafond maximal de la hausse de taxe dans le budget 2025. «En ce qui me concerne, comme maire [je souhaite] qu’on amène des scénarios qui pourrait même faire en sorte qu’on pourrait aller un petit peu en bas du 3%», a-t-il souligné. 

Bien que deux scénarios aient été proposés aux élus par la direction quant à la hausse de la taxation, c’est le scénario numéro deux qui semble être préconisé par la direction. Outre la hausse de 3,3 % pour le résidentiel, les propriétaires de multi logements comportant six unités et plus pourraient s’attendre à une hausse de 5%, au niveau commercial de 4%, en industriel 4%, en forestier et agricole de 3% ainsi que quatre fois le taux de base pour les terrains vagues desservis. Les revenus totaux reviendraient à 9,1 M$. 

Dominic Deslauriers, directeur général de la Ville de Lévis, a souligné que «ce sont des taux qui ont été pesés, qui ont été mesurés et qui sont jugés raisonnables par la direction générale. Il n’y a pas de dépense inutile, il n’y a pas de gras dans le budget de la Ville de Lévis». 

Gestion de la dette 
Au niveau de la dette, la Ville de Lévis prévoyait, dans son cadre financier, que le montant de la dette s’élèverait à 624,6 M$ alors que l’endettement réel, en date du 31 décembre 2024, est finalement anticipé à 605 M$, dû au taux de réalisation et à des emprunts qui ne seront pas contractés en 2024, selon les informations données par le directeur des finances et trésorier, Frédéric Moisan. 

Au niveau du ratio dettes sur revenus, c’est 156 % qui était prévu au cadre financier, alors que la Ville prévoit qu’il sera à 151 % en date du 31 décembre 2024. 

Autres faits saillants
La direction a également présenté d’autres investissements que la Ville de Lévis prévoit inclure dans son budget 2025. Parmi ceux-ci, la Ville compte contribuer à un niveau de 1 M$ à la Société de Transport de Lévis (STLévis) et souhaite continuer de rattraper son retard en embauche pour un montant de 2,9 M$ avec son plan quinquennal d’effectifs. 

Ce sont 31 postes qui sont suggérés d’être ajoutés à la Ville de Lévis comptant, entre autres, dix postes à la sécurité publique. Le détail de la répartition des effectifs et des types d’emplois qui seront ajoutés restent encore à être présentés par la direction générale. 

Première rencontre publique
L’exercice public visait un niveau de «transparence» plus élevé pour Gilles Lehouillier, envers les citoyens. 

«C’est une très grande fierté pour moi, d’ajouter cet ingrédient qui fait partie de notre volonté depuis de nombreuses années pour être le plus transparent possible dans les informations que nous diffusons», a indiqué Gilles Lehouillier, qui ajoute ne pas prétendre que cet exercice était «parfait». 

Cette séance publique est issue de l’initiative des élus de l’opposition du parti Repensons Lévis (RL) qui, depuis leur élection, demande plus de transparence de la Ville envers le public. 
Après avoir compléter l’exercice, les membres de RL, le conseiller du district Christ-Roi, Alexandre Fallu, et le conseiller du district Saint-Étienne-de-Lauzon, Serge Bonin, ont trouvé que cet exercice, différent d’un plénier habituel, était plus «préparé» et un «exercice de communication». 

«On considère que c’est une avancée, mais avec le cadre dans lequel ça s’établit, on ne va pas jusqu’au bout des choses. Maintenant, il y a un autre plénier de prévu à huis clos, mais on voyait beaucoup la mise en scène de l’exercice. C’est un peu triste quelque part, mais c’est un premier pas», a conclu Serge Bonin. 

 

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