Les solidaires ont réclamé ce témoignage à la suite du passage de Véronik Aubry, ex-directrice de cabinet de l'ancien ministre des Transports, le 20 août à la commission Gallant. À cette occasion, elle a affirmé que le bureau du premier ministre du Québec aurait été informé dès 2020 des retards importants et des possibles dépassements de coûts liés au projet SAAQclic.
«Le premier ministre François Legault doit aller témoigner devant la commission Gallant. Il a promis la transparence: il doit maintenant avoir le courage de le démontrer. Les Québécois et les Québécoises le méritent», a soutenu Ruba Ghazal, co-porte-parole de QS.
En plus de François Legault, QS désire que les membres de son entourage immédiat soient interrogés lors de la commission.
Du même souffle, le parti de gauche a de nouveau demandé que le mandat de la commission Gallant soit élargi à l'ensemble des contrats numériques du gouvernement du Québec.
QS estime nécessaire ces travaux supplémentaires en raison des révélations «qui s'accumulent soulevant de graves inquiétudes quant à l'incapacité de la CAQ à gérer de façon responsable les fonds publics dans le cadre de projets informatiques d'envergure».