«Les zones d’arrêt sont beaucoup plus confortables et éclairées. Ce ne sont pas juste des abribus. Il y a une piste cyclable à l’arrière, l’abri est tempéré. Pour les usagers, en termes d’expérience client, c’est plus sécuritaire. Comparativement à ce qu’on a sur le reste du territoire, c’est un grand pas en ce qui concerne la STLévis», a indiqué Jean-François Carrier, directeur général de la Société de transport de Lévis (STLévis).
Rappelons que les travaux sur Guillaume-Couture, qui suivent toujours leur cours, nécessitent un investissement de 149 M$, incluant une contribution d’environ 82,1 M$ du gouvernement provincial, de 27,3 M$ du gouvernement fédéral, de 4 M$ d’Hydro-Québec et de 35 M$ de la Ville de Lévis pour les trois tronçons, soit celui dans le secteur Saint-Romuald et deux autres dans le pôle Desjardins.
«Au départ, ce projet-là coûtait moins cher et il y a eu une explosion des coûts. Le gouvernement du Québec a été présent quand on est allé cogner à leur porte pour obtenir un 30 M$ supplémentaire. Ça fait longtemps qu’on en parle du réaménagement de Guillaume-Couture et ce que nous voulions c’est de le réaliser, ce pour quoi nous avons choisi de le faire en phase et par tronçon, parce qu’on savait qu’on ne pouvait pas le faire au complet. La beauté de la chose c’est que nous respectons le budget qui a été établi. Tout sera toujours trop cher», a complété Isabelle Demers, conseillère du district Villieu, présidente du comité finance et candidate à la mairie à l’élection du 2 novembre prochain pour Lévis Force 10.
École Clair-Soleil
Alors que le Centre de services scolaire des Navigateurs (CSSDN) a annoncé la semaine dernière qu’il repoussait de quelques jours le début des cours pour les élèves de l’école Clair-Soleil dans le secteur Saint-Nicolas, le ministre de l’Éducation et député de Lévis, Bernard Drainville a été questionné sur l’exemple de la situation survenu avec l’école lévisienne, en marge du lancement.
«Le plan A, c’est de construire le maximum d’école possible, d’agrandir le maximum d’école possible et de rénover. Les budgets ont augmenté beaucoup [pour ce faire], de 9 à 23,5 G$, en six ans. Quand on est pris pour ajouter des espaces rapidement parce qu’il y a beaucoup de nouveaux élèves qui nous arrivent, une classe préfabriquée, c’est un excellent plan B», a indiqué Bernard Drainville.
«Ce qui s’est passé à l’école Clair-Soleil est un bel exemple de notre capacité à réagir rapidement et à trouver une solution qui n’est pas parfaite. Je préférerais une nouvelle école. On va en avoir une, mais en attendant les classes préfabriquées sont de très bonnes qualités», a-t-il poursuivi.