En préparation pour le caucus libéral
«Essentiellement, nous réalisons une tournée dans différentes régions entourant la Capitale-Nationale puisque nous avons notre caucus présessionnel à Lac-Beauport. On s’est dit ‘’débutons ce caucus de façon efficace et soyons sur le terrain’’. Pour qu’on soit pertinent et qu’on amène les bonnes questions à l’Assemblée nationale, il faut avoir en continu des témoignages du terrain», a indiqué Michelle Setlakwe, leader parlementaire du PLQ et députée de Mont-Royal–Outremont.
«Les députés, nous avons tous notre propre région, mais c’est toujours important pour nous, à chaque caucus, de rencontrer des organismes liés aux dossiers dont nous sommes porte-parole ou liés à d’autres enjeux importants dans la région», a ajouté Brigitte Garceau, députée de Robert-Baldwin.
Ainsi, lors de leur visite, les deux députées ont visité le lieu d’accueil inconditionnel, Le Filon, et le Centre Femmes l’Ancrage.
«Nous savons pertinemment que les coupures dans les différents organismes, c’est préoccupant. Il y a des besoins criants et on est là pour écouter et voir comment on peut aider dans différentes sphères de leur organisme», a expliqué Mme Garceau.
Lévis, une ville en pleine croissance
Par ailleurs, les deux députées ont également pris un moment afin de parler de l’importance de reconnecter le PLQ avec certaines villes comme Lévis.
«Il faut être présent à Lévis. Lévis, c’est une ville en développement. J’ai été en contact avec le maire (Gilles Lehouillier) qui m’expliquait à quel point les unités sortaient de la terre. On voit que c’est une ville en croissance dès qu’on vient ici. Il y a une densification qui s’opère, mais ça doit venir avec un soutien de Québec et on sera toujours partenaire avec Lévis et la Chaudière-Appalaches. […] C’est un effort en continu (pour reconnecter le parti avec le territoire). On a beaucoup de travail à faire dans toutes les régions du Québec. Notre nouveau chef, Pablo Rodriguez, n’en est pas à sa première tournée et il va continuer de la faire. Il veut être présent sur le terrain pour reconnecter, faire des propositions et rebâtir les instances du PLQ», a mentionné Michelle Setlakwe.
«Notre chef l’a mentionné à plusieurs reprises : la recette du mur à mur dans les régions, ça ne fonctionne pas. Tous les députés du PLQ, on mise sur les différentes régions pour voir les particularités et les besoins afin que ce ne soit pas des politiques de mur à mur», a conclu Brigitte Garceau.