Du côté de M. Drainville, celui qui était ministre de l’Éducation s’est vu confier le ministère de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Il devient également ministre responsable de la Stratégie maritime tout en conservant le rôle de ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches.
En tant que député de Lévis, son nouveau titre officiel pour la Stratégie maritime le réjouit particulièrement, alors que ce dernier travaillait déjà auprès de Davie depuis le début de son mandat.
«Je travaillais déjà en coulisse. Là, je vais avoir un rôle beaucoup plus formel et plus visible. J’ai travaillé sur l’aide financière de 500 M$ pour moderniser le chantier Davie, le dossier du chantier de Helsinki et sur le dossier du Polarmax. Je vais avoir un rôle officiel qui va me permettre de montrer plus concrètement le travail que je fais dans ces dossiers-là», souligne-t-il.
Bernard Drainville pourra également s’affairer à travailler avec ses homologues au niveau fédéral afin d’assurer l’obtention des contrats militaires que le gouvernement s’est engagé à accorder aux chantiers maritimes du Québec. Pour Lévis, il souhaite travailler sur les dossiers pour la Davie qui ne sont pas réglés encore dont la signature du contrat pour la construction de brise-glaces réguliers.
De plus, le ministre aura également la responsabilité des dossiers touchant les traversiers avec la Société des traversiers du Québec.
Au niveau de l’Environnement, Bernard Drainville indique que «l’environnement et l’économie doivent se conjuguer, ça marche ensemble. Maintenant, il faut trouver le bon équilibre. Il ne faut pas diminuer la protection environnementale, mais la gestion des normes environnementales doit être beaucoup plus efficace.» Le nouveau ministre souhaite donc viser cet axe pour faire avancer la rapidité des projets en environnement.
Quant à son rôle de ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, Bernard Drainville souligne l’importance de continuer le travail sur plusieurs enjeux dans la prochaine année, notamment pour le troisième lien et le transport.
«Pour la Chaudière-Appalaches, il faut continuer de faire avancer le projet du troisième lien qui demeure important pour notre sécurité économique. Si jamais, pour une raison imprévue, on doit fermer le pont Pierre-Laporte pour des travaux d’urgence, à ce moment-là, le transport par camion doit passer par Trois-Rivières. […] On doit aussi continuer d’investir dans le transport en commun», conclut-il.
Notons que le bureau de Martine Biron a préféré attendre la rentrée parlementaire pour s’exprimer sur le nouveau rôle de la députée des Chutes-de-la-Chaudières. Alors qu’elle occupait les postes de ministre des Relations internationales et de la Francophonie et de ministre responsable de la Condition féminine, celle-ci devient désormais ministre de l’Enseignement supérieur.
Le maire de Lévis satisfait
À l’occasion d’une mêlée de presse en amont d’une conférence de presse tenue le 10 septembre, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, se réjouissait de la représentation de la grande région de Québec au conseil des ministres.
«Ce sont de bonnes nouvelles. J’ai dit cette semaine que je ne souhaitais pas que le ministre des Transports se retrouve dans la région de Montréal. Je pense que le signal que le premier ministre envoie aujourd’hui, c’est qu’il y a une équipe, une force de frappe pour le lien autoroutier», a-t-il indiqué aux journalistes.
En effet, en plus de Bernard Drainville et Martine Biron, la région de Québec compte toujours sur la présence de Geneviève Guilbault aux Affaires municipales et de Jonatan Julien aux Transports, qui ont tous deux de nouveaux portefeuilles, en plus de l’ajout de Samuel Poulin, député de Beauce-Sud, ministre responsable de la Jeunesse et ministre délégué à l’Économie et aux Petites et moyennes entreprises, et sur Jean-François Simard, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et responsable de la région de la Capitale-Nationale.