«Nous avons déjà reçu plusieurs formations et d’emblée, je peux vous dire que je suis à même de constater l’appétit, l’engouement et la ferme détermination de chacun des membres du conseil de s’acquitter de sa tâche avec honneur et responsabilité», a d’emblée indiqué le maire de Lévis, Steven Blaney.
Photo : Xavier Nicole
Premières propositions de l’opposition
Les représentants de l’opposition sous la bannière de Repensons Lévis (RL) ont déposé deux propositions lors de ce premier conseil.
Anthony Dufour, conseiller municipal du district Saint-Étienne a d’abord proposé de retarder d’une semaine les comités pléniers publics sur le cadre financier, le programme quinquennal d’immobilisations et le budget 2026 prévus les 25 et 26 novembre. Lors du conseil, 4 échevins ont voté en faveur de cette proposition, tandis que les 11 autres ont rejeté l’idée.
«On aimerait que la démocratie s’opère de façon plus ouverte, plus collégiale et que l’accès à l’information soit plus facile. Le problème démocratique qui nous semble évident, c’est que le cabinet n’est pas encore formé. On trouve que c’est un vice à la démocratie. Attendez au moins une semaine qu’on puisse former le cabinet, qu’on puisse avoir accès aux documents et qu’on puisse nous aussi alimenter la discussion», a soutenu Serge Bonin, chef de RL.
«On est dans une course contre la montre présentement pour présenter un budget avant Noël, donc ce qu’on veut, c’est donner le plus rapidement possible accès aux données dans un contexte de transparence», a répondu Steven Blaney, tout en spécifiant qu’il vise la mi-décembre pour le dépôt du budget.
RL a ensuite proposé que le conseil municipal exige de la direction générale «que l’ordre du jour et les documents puissent être déposés au minimum quatre jours ouvrables avant la séance du conseil». L’opposition demandait aussi qu'une longue séance du comité plénier incluant toutes les équipes de travail ait lieu le jour des conseils.
Cette fois, les échevins des autres partis politiques se sont montrés ouverts à l’idée, alors qu’une version amendée de la proposition a été adoptée pour permettre au comité exécutif d’analyser la situation et de faire des propositions ensuite.
Des primes qui font «sourciller»
Lors de la période de questions des citoyens, plusieurs personnes se sont présentées au micro afin de dénoncer les primes de départ aux anciens élus municipaux. En effet, avec le départ de 15 élus, ce sont environ 2 M$ qui sont réservés aux allocations de départ et de transition.
«L’allocation de départ, c’est un montant fixé par la Loi et l’autre volet est fixé par règlement du conseil de Ville. Je ne vous cacherai pas que ça nous a fait sourciller. On a l’intention d’analyser cette situation, en particulier le volet allocation de transition», a indiqué le maire de Lévis.
Plusieurs nominations
Par ailleurs, cette soirée de première pour le nouveau conseil municipal a notamment été marquée par une vague de nominations.
Ainsi, c’est Jean Leblond, conseiller du district Christ-Roi, qui a été nommé président du conseil, alors que Mélanie Sicotte, conseillère du district Lauzon, agira à titre de mairesse suppléante.
La conseillère du district Notre-Dame, Anne-Marie Tremblay, a pour sa part été désignée vice-présidente du conseil.
RL et LF10 ont également présenté leur conseillère désignée. Pour RL, c’est Isabelle Lefebvre, élue de Saint-Nicolas, qui sera chargée de former le cabinet de l’opposition. Chez LF10, c’est Karine Lavertu, élue dans Breakeyville, qui a été choisie.
Possibilité de modifier l’agenda
L’équipe de Repensons Lévis a également repris son ancienne proposition de modifier l’horaire des conseils municipaux pour les déplacer plus tard en semaine, sans toutefois déposer de proposition.
Alors que quelques citoyens ont également soulevé des questionnements quant à la grille horaire actuelle lors de la période de questions, le premier citoyen a souligné que l’administration est en train de revoir l’agenda pour tenir compte de la conciliation travail-famille.