Bilan des premières années
«Je suis fière de ma circonscription et des projets qu’on a menés sur plusieurs fronts. Quand je suis arrivée, pendant la campagne électorale, on me parlait de Sanimax. L’été dernier, il n’y a presque pas eu de problème. Le garage a fait toute une différence. On a travaillé avec Sanimax, on a une enveloppe aussi pour aider les producteurs d’animaux pour réfrigérer les carcasses. Je pense qu’il y a pas mal de citoyens qui peuvent faire un barbecue dehors sans être incommodé. C’est une grande victoire pour les citoyens de ma circonscription», note la députée.
Un autre dossier qui réjouit Martine Biron est la rénovation du pavillon d’accueil du parc des Chutes-de-la-Chaudière. L’ajout de places en CPE et la rénovation de cours d’école sont d’autres exemples de projets réalisés depuis son arrivée en poste qui la rende fière.
Lien interrives
Dans l’année qui est à venir, la députée souhaite continuer de travailler pour faire avancer le dossier du troisième lien qui revêt une grande importance, notamment pour les élus de Lévis.
«Je pense que ça nous prend un troisième lien et on travaille en ce sens. On devrait être capable de le faire débloquer. Ça prend un lien de remplacement. On a deux vieux ponts et il ne faut pas attendre que nos structures soient tellement finies que nous n’aurons pas le temps de planifier», rappelle-t-elle.
En ce qui a trait au tracé présenté en juin dernier qui fait moins l’unanimité chez les élus du conseil municipal de Lévis, celle-ci souligne qu’il «faut que ça se fasse. Il y en a un seul qui prend les camions. C’est long de faire un projet d’infrastructure, alors il faut commencer. On n’aura jamais un consensus. Ça fait des débats et on veut quand même discuter avec les différents partis».
Nouveau rôle
Alors qu’elle occupait auparavant les rôles de ministre des Affaires internationales et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron a vu d’un bon œil son changement comme ministre de l’Enseignement supérieur lors du remaniement ministériel de cet automne.
«À certains égards c’est une belle suite logique, c’est une continuité et une promotion. C’est le troisième ministère en importance au gouvernement après la santé et l’éducation. Dans ce rôle, je travaille avec les universités et les collèges. Le premier cégep que j’ai visité est celui de Lévis et c’était important pour moi comme il est dans ma ville», souligne Martine Biron.
Sa priorité demeure l’accès à l’éducation supérieur. «Je veux amener les jeunes à aller chercher ce qu’il leur faut et on met des programmes en place pour qu’ils puissent être mieux équipés pour jouer leur rôle au sein de notre société dans les prochaines années», ajoute-t-elle.
Plusieurs universités, dont l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et son campus de Lévis, rapportait une baisse des inscriptions importantes des étudiants internationaux lors de la rentrée automnale. La ministre explique notamment ces difficultés de recrutement international par la «pression» mise par l’application des quotas.
«Dans les dernières années, on a installé des quotas d’étudiants internationaux. […] On s’est rendu compte qu’il y avait des étudiants qui ne venaient pas pour les bonnes raisons qui, par exemple, demandaient un statut de demandeur d’asile rapidement, qui abandonnaient leurs cours. Il y a eu différents cas de fraudes dans différentes institutions, explique la ministre de l’Enseignement supérieur. Il y avait un ménage à faire pour s’assurer que ceux qui viennent ici soient réellement dans le cercle du savoir et qu’ils contribuent au savoir. Ces quotas-là ont mis une certaine pression et ils ne sont pas atteints. Je veux aider les institutions à les remplir, à recevoir les étudiants internationaux, mais je veux qu’ils s’assurent que les étudiants qui viennent ici viennent bien pour étudier et vont compléter leur parcours», détaille Martine Biron.
Questionnée sur son intention de se représenter à la prochaine élection, Martine Biron laisse la porte ouverte pour la suite. «J’ai beaucoup envie de me représenter, mais c’est tout de même un engagement important. J’ai horreur des gens qui partent en plein milieu. Si j’y vais, c’est pour quatre ans. J’adore les gens de ma circonscription et je suis enthousiaste pour la suite des choses», conclut-elle.