«Notre engagement en matière de finances publiques repose sur une gestion responsable, transparente et tournée vers la prospérité durable. C’est pourquoi nous nous engageons à maintenir les hausses de taxes municipales sous le seuil de l’inflation et mettre en place une stratégie de gestion de la dette municipale. Notre ratio d’endettement est élevé, le service de la dette est à 20 %, ce qui fait en sorte que Lévis est l’une des villes les plus endettées», a d’emblée lancé Steven Blaney.
Ce dernier a souligné que le premier engagement en ce sens de son parti sera de devancer la levée du moratoire «le plus rapidement possible pour éviter des pertes de 150 M$ et générer des revenus». Il compte rencontrer, dans les quatre premiers mois du mandat, les équipes techniques de la Ville, les services d’ingénierie et les ingénieurs du ministère de l’Environnement.
«On ne veut pas se mettre dans un horizon de cinq ans où la ville va se retrouver dans un trou noir sans revenu additionnel généré par la croissance. Ça risque d’étouffer le développement de notre ville, créer une hausse du prix du logement et nous priver de revenus. Il n’est pas question de lever le moratoire tant qu’on n’a pas l’échéancier et les approbations gouvernementales avec les technologies éprouvées. C’est pour ça qu’on a besoin de quatre mois pour se donner un cadre de travail», a souligné le chef de PL.
Autres mesures
Parmi ses autres mesures en ce qui a trait à la gestion des finances, le candidat à la mairie explique qu’il compte couper dans la paperasse et les procédures bureaucratiques, sans toutefois cibler d’exemples précis. Il souhaite également favoriser les partenariats avec les organismes à but non lucratif pour les projets d’infrastructures sportives, communautaires et culturelles, tels que le partenariat entre la Ville et Mouvement Sportif Lévis pour la construction d’un complexe multifonctionnel.
PL promet de mettre fin à la multiplication des projets tout acabit d’immobilisation qui ont connu des dépassements de coûts de plus de 100 M$ dans les dernières années, d’utiliser le paiement en comptant pour les projets du plan quinquennal d’immobilisations pour réduire les emprunts et d’affecter 100 % des surplus budgétaires annuels au remboursement de la dette.
«On n’a pas l’intention d’utiliser des manières détournées d’aller chercher de l’argent dans les poches des contribuables en prétendant que le compte de taxes est bas, mais en faisant plein d’entourloupettes», a mentionné Steven Blaney.