Selon Vivre en Ville, une «nette majorité» des répondants du sondage sont d’accord pour augmenter l’offre d’habitation à même les quartiers existants plutôt que de s’étaler, surtout si cela permet de protéger la nature et les terres agricoles.
L’option de la densification (56 %) obtient presque trois fois plus d’appui que celle de l’étalement (21 %), et sept fois plus d’appui que l’option de ne pas construire davantage de logements (8 %), souligne l'organisme.
Toujours selon le coup de sonde, les trois quarts des répondants jugent important de pouvoir accéder à des commerces et services à distance de marche. Dans la même proportion, les sondés veulent que les municipalités mettent en place des aménagements visant à améliorer la sécurité des personnes qui se déplacent à pied ou à vélo.
Quant au logement abordable, 79 % des répondants appuient les initiatives municipales visant à accélérer la construction d’habitations et à prioriser le logement à but non lucratif.
«Densifier, ce n’est pas empiler du béton, c’est rapprocher les gens, protéger notre territoire, favoriser le transport collectif et améliorer la qualité de vie de tous. Les villes actives sont des villes vivantes : avoir un parc, une école et une épicerie à distance de marche, c’est le vrai progrès, celui qui améliore la qualité de vie de tous et toutes. Moins de déplacements, c’est plus de temps pour vivre», a soutenu Jeanne Robin, directrice principale de Vivre en Ville.
Méthodologie
Pour obtenir ces données, Léger a réalisé un sondage Web auprès de 1 010 Québécois de 18 ans et plus pouvant s'exprimer en français ou en anglais, du 3 au 5 octobre dernier. Les résultats ont été pondérés selon l’âge, le genre, la région, la langue maternelle, le niveau de scolarité et la présence d'enfants dans le ménage «afin de garantir un échantillon représentatif de la population à l’étude».
À titre indicatif, un échantillon probabiliste de 1 010 répondants aurait une marge d’erreur présumée de +- 3,08%, et ce, 19 fois sur 20.