Par Elizabeth Cyr
Ces deux élèves, ayant choisi la thématique de l’urbanisation, ont réussi à se tailler la deuxième place face à des participants des quatre coins de la planète, grâce à leur robot programmé pour maintenir les routes et entretenir la canalisation.
«Ils ont innové en créant un robot qui répare la canalisation sans détruire la route. C’est un robot qui va faire de l’inspection à l’intérieur de la canalisation et qui répare de l’intérieur […] qu’ils ont simulé avec des capteurs qui réussissent à trouver les fuites», mentionne Jonathan Auger, professeur de robotique à l’école Guillaume-Couture.
Les deux autres équipes composées de Maxime Lavoie, Olivier Lemieux, Alexis Martel, Javannie Lacroix, Xavier Girard et Eddie Boudreau-Piché sont toujours en attente de leur classement. Leur résultat confirmera la destination de leur prochaine compétition, qui pourrait avoir lieu notamment au Panama, en Slovénie ou même en Turquie.
La compétition
Depuis janvier, les jeunes travaillent sur la création de leur robot en vue de la compétition, choisie pour son ampleur internationale. Ils se sont préparés pendant la moitié de l’année scolaire, où ils ont appris différents concepts qui les ont aidés à réaliser leur projet.
«Les ingénieurs du futur ont à bâtir une technologie qui n’existe pas ou qui n’est pas promotionnée dans le monde et qui répond à un besoin. Cette année, c’étaient les robots du futur, donc ils devaient construire un robot qui allait aider le futur, explique l’enseignant. Après ça, c’est au jeune de l’adapter selon son niveau de compétences et selon son désir. Chacun des robots, c’est au moins 200 heures de travail.»
L’école Guillaume-Couture excelle de plus en plus dans le volet olympiade qui se veut un mélange de tout, soit des éléments complexes à construire et aussi à programmer. Cette année, les participants pouvaient choisir entre trois thématiques, notamment l’exploration de la planète Mars, l’urbanisation et l’intelligence artificielle.
Une de ces trois équipes a créé un robot qui se préparait à l’éventualité de la vie sur Mars en trouvant du basalte dans le sol pour ensuite construire des maisons. Les élèves avaient préalablement réalisé une recherche scientifique qui confirmait que ce minerai se trouvait dans le sol de la planète.
Le programme de robotique
Ce programme de robotique est maintenant offert depuis huit ans à l’école lévisienne. Jonathan Auger a pris la relève de son collègue Louis Audet qui donne maintenant la suite de cette formation aux élèves de secondaire trois, quatre et cinq à l’École Pointe-Lévy.
«On enseigne la robotique, puis à travers ça, avec les autres matières, on fait beaucoup de projets multidisciplinaires. Donc, tant qu’à faire des mathématiques, faisons des mathématiques à l’aide d’un robot. Tant qu’à voir des concepts en anglais, voyons-les à l’aide de la robotique», souligne-t-il.
En plus, à partir de la quatrième secondaire, un diplôme d’études professionnelles est maintenant offert aux étudiants. Cela leur permet de terminer leur secondaire cinq en réalisant ce volet passerelle qui touche à l’électromécanique ainsi qu’à la robotique.