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Marché immobilier

Pas de signe de ralentissement dans la région

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Photo : Archives - Gilles Boutin

15 oct. 2025 02:00

Selon la plus récente Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePage, la région de Québec demeure le leader canadien pour la vitalité du marché immobilier.

Royal LePage cite la demande toujours forte et l'inventaire limité dans la région pour expliquer la stimulation continue de la croissance des prix au troisième trimestre, tant dans le segment des maisons unifamiliales que celui des copropriétés.

Ainsi, le prix de l'agrégat d'une propriété à Québec a atteint 452 700 $ au troisième trimestre de 2025, en hausse de 16,5 % par rapport au même trimestre de 2024. Sur une base annuelle, l'augmentation est plutôt de 3,1 %.

Plus précisément, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a bondi de 16,2 % d'une année sur l'autre pour s'élever à 480 300 $ lors du troisième trimestre de 2025. Pour les copropriétés, le prix médian a grimpé de 14,2 % lors de la même période pour atteindre 332 500 $.

«Le marché de Québec demeure un marché de vendeurs, propulsé par un manque d'inventaire critique et une demande soutenue, où la surenchère est encore présente pour les propriétés bien évaluées, malgré une prudence accrue des acheteurs», a détaillé Royal LePage.

Cependant, les acheteurs sont plus plus prudents dans la région depuis un certain temps, a observé l'agence immobilière.

«Le marché est devenu plus nuancé. Si une maison est mise à un prix juste, il y a encore de la surenchère. Cependant, les acheteurs sont de moins en moins enclins à y participer, et les offres sans inspection sont devenues beaucoup moins courantes», a partagé Michèle Fournier, vice-présidente et courtière immobilière chez Royal LePage Inter-Québec.

À l'échelle provinciale, le marché immobilier québécois continue de faire preuve d'une «vitalité remarquable» au troisième trimestre 2025, contrastant avec les ajustements observés dans les autres provinces canadiennes. Donc, les prix des propriétés dans les grandes villes québécoises tendent à se rapprocher de ceux observés dans les grandes métropoles canadiennes.

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