Selon les données de la SCHL compilées par l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ), 51 mises en chantier d'habitations ont été constatées à Lévis le mois dernier. En septembre 2024, ce sont plutôt 78 chantiers qui avaient été lancées. Il s'agit donc d'une baisse de 35 % entre les deux mois comparables.
Sur une base annuelle cumulative, 1 576 mises en chantier d'habitations ont été répertoriées lors des 9 premiers mois de 2025, alors que 1 914 mises en chantier avaient été compilées lors de la même période l'an dernier. Il s'agit d'une diminution de 18 %.
Ailleurs dans la grande région de Québec, ces indicateurs sont pour leur part au vert, autant sur le territoire de la Ville de Québec que dans le reste de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec.
Rappelons que depuis plusieurs mois, un moratoire sur l'émission de nouveaux permis de construction est en vigueur dans plusieurs quartiers de Lévis, le temps que la Ville puisse réaliser des travaux qui permettront notamment d'augmenter sa capacité à traiter les eaux usées.
Signaux alarmants
À l'échelle de la province, le mois de septembre 2025 a recensé 4 601 habitations mises en chantier, soit une augmentation de 16 % comparativement à septembre 2024.
Au troisième trimestre de 2025, une hausse de 24 % des mises en chantier est observée par rapport à la même période l’année dernière.
Cette moyenne est toutefois tirée à la hausse par la région de Montréal, où les mises en chantier ont plus que doublé. En réalité, plus de la moitié des régions métropolitaines du Québec ont connu des baisses significatives des mises en chantier au cours du dernier trimestre.
Une baisse de 17 % des mises en chantier est également enregistrée dans les autres centres urbains de moins de 100 000 résidents
La Ville de Montréal représente plus du tiers des mises en chantier de la métropole au dernier trimestre, avec un total de 2 213 nouveaux logements en construction.
«Selon la SCHL, il faudra construire plus de 70 000 nouvelles habitations annuellement d’ici 2035 dans la région métropolitaine de Montréal pour rétablir l’abordabilité. C’est trois fois plus que la moyenne annuelle des 5 dernières années. Si la reprise depuis janvier est encourageante, la situation demeure encore loin de cet objectif. À Montréal comme ailleurs au Québec, l’habitation doit être au cœur des priorités des administrations municipales», a cependant tenu à préciser l'APCHQ.