En octobre dernier, l’emploi dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec a connu une évolution de + 0,6 %, accompagnée d’une baisse de 0,4 % du taux de chômage, qui s’établit désormais à 4,4 %.
Comme dans les derniers mois, la région maintient d'ailleurs une position favorable en matière de chômage, se classant au second rang parmi l’ensemble des RMR canadiennes, derrière Trois-Rivières et Victoria, affichant toutes deux un taux de 4,2 %. À l’échelle du Québec et du Canada, le taux de chômage est demeuré stable à 5,7 % au Québec et à 7 % au Canada. Cette progression, bien que modeste, témoigne d’une certaine vigueur du marché du travail à l’extérieur de la RMR de Québec également.
Selon l’Enquête sur la population active (EPA) publiée par Statistique Canada, parmi les 20 principales RMR, on constate une concentration des difficultés financières dans le sud de l’Ontario, où les taux de chômage dépassent la moyenne nationale, en raison fort probablement des impacts de la guerre commerciale avec les États-Unis sur l'industrie automobile canadienne. Par exemple, à Oshawa, 37 % des répondants vivent dans un ménage éprouvant des difficultés financières. À l’opposé, les régions avec un faible taux de chômage affichent les proportions les plus basses, Québec se distinguant avec la proportion la plus faible au Canada (20 %).
Toujours selon cette étude, un gain net de 3 100 emplois est enregistré dans la RMR de Québec par rapport au mois de septembre, portant le nombre total de personnes en emploi dans la région à 502 700.
Le taux d’emploi dans la RMR de Québec a crû de 0,3 % pour s’établir à 66,4 %, tandis que la population active a poursuivi sa croissance avec une hausse de 0,2 %, atteignant 525 700 individus. À plus grande échelle, l’emploi a connu, pour sa part, une variation positive se chiffrant respectivement à 0,1 % au Québec et au Canada.
«Ces ajustements pourraient indiquer une expansion modérée du marché du travail régional en octobre, mais il demeure difficile de confirmer s’il s’agit d’une tendance durable ou simplement d’effets saisonniers et de rééquilibrages sectoriels temporaires», a toutefois tempéré Rosalie Forgues, économiste chez Québec International.