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Les patrons veulent 45 000 immigrants économiques

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Photo : Kylie Anderson - Unsplash

26 août 2025 09:03

Dans le cadre de la consultation publique sur la planification pluriannuelle de l'immigration 2026-2029, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) a plaidé «la nécessité de renforcer l'immigration économique permanente».

Le CPQ estime que le gouvernement provincial doit répondre favorablement à sa demande afin d'accroitre la prospérité économique et sociale du Québec, répondre aux besoins pressants du marché du travail et assurer une meilleure prévisibilité dans la gestion des programmes d'immigration permanents et temporaires.

L'association estime que pour atteindre l'objectif de 45 000 immigrants économiques permanents, le seuil total d'immigration permanente devrait être fixé à 70 000 admissions toutes catégories confondues.

Le CPQ argue que cette cible permettrait de maintenir un bassin de main-d'œuvre suffisant face aux départs massifs à la retraite, pourvoir des postes stratégiques dans des secteurs clés comme la santé ainsi que soutenir la croissance des entreprises et la vitalité des régions.

«Avec seulement 93 jeunes pour 100 possibles départs à la retraite, notre marché du travail ne peut pas se passer de l'apport de l'immigration économique. Ce n'est pas un choix idéologique, c'est un impératif pour maintenir nos services, construire plus de logements et assurer la prospérité du Québec», a soutenu Me Marie-Claude Perreault, présidente et chef de la direction du CPQ.

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Aussi, le CPQ propose de «maintenir, adapter et clarifier» le Programme de l'expérience québécoise (PEQ) et les volets économiques du Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ).

Le regroupement désire qu'en collaboration avec le gouvernement fédéral, Québec assouplisse et améliore les règles du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) pour préserver les niveaux actuels de travailleurs temporaires et plus généralement d'étudiants internationaux jusqu'en 2029. Le CPQ estime que ce programme est couronné de succès, car ses participants «s'intègrent graduellement à la société québécoise et deviennent des éléments importants pour les entreprises et contribuent à la vitalité des institutions d'enseignement».

«Cette approche permettrait aussi à de nombreux travailleurs temporaires déjà établis au Québec de s'y installer de façon permanente, réduisant ainsi le besoin de recruter autant de travailleurs non permanents et renforçant ainsi la stabilité du marché du travail», a renchéri Daye Diallo, vice-président - Politiques de main-d'œuvre et intelligence économique du CPQ.

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