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Des élèves de Lévis exposent au Musée de la civilisation

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Photo : Courtoisie - Thierry Pateau, agence Icône

23 déc. 2025 07:53

Jusqu’au 4 janvier, il est possible d’aller découvrir le travail de jeunes lévisiens dans l’espace collectif Voie libre du Musée de la civilisation. Leur travail a notamment été inspiré de l’exposition Trouver refuge, donnant lieu à une résidence où chaque élève à mis la main à la pâte.

C’est l’enseignant d’arts plastiques de l’École l’Envol, Michel Lemieux, qui est à la base du projet Sous le même ciel. Depuis quelques années, celui-ci faisait construire des maquettes de maisons à ses élèves en s’inspirant du film documentaire Errance sans retour de Mélanie Carrier et Olivier Higgins, paru en 2020, qui met de l'avant la réalité dure du camp de réfugiés Kutupalong au Bangladesh. Le camp accueille des membres de la minorité musulmane rohingya qui ont fui le Myanmar.

Chaque année, Michel Lemieux tient à présenter à ses élèves la réalité vécue par ces personnes, les ouvrants sur d'autres réalités vécues à travers le monde. Cette année, il a été joint par Valérie Boudreault qui enseigne l'arts plastiques à l'École L'Aubier de son côté.

L’enseignant souligne que chaque année, le projet obtient un grand intérêt de la plupart des jeunes, bien que celui-ci a revêt une importance différente cette année. 

Ayant créé un bon contact avec les réalisateurs du documentaire et Karine Giboud, artiste qui a participé à la création d’une exposition en lien avec le documentaire en 2020 au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), ce sont eux qui ont approché Michel Lemieux avec le Musée de la civilisation pour lui parler de leur deuxième exposition au Musée de la civilisation en lien avec le film.  

Ce sont donc plus de 200 élèves de secondaire 1 à 3 et en adaptation scolaire des écoles l’Envol et l’Aubier qui ont créé les œuvres présentent dans l’exposition Sous le même ciel

Ceux-ci ont réalisé des maquettes d’habitations imitant le type de refuge pouvant être présentent dans le camp de réfugiés et des cerfs-volants, un objet créé par les enfants du camp, sur lesquels ils ont écrit des mots d’espoir. Des photos du camp de réfugiés fournies par le haut-commissariat des Nations unies ont également été brodées par les élèves de troisième secondaire. 

Photo : Courtoisie - Michel Lemieux

Pour arriver au résultat final, les adolescents ont travaillé durant leur période d’arts plastiques où ils ont reçu la présentation du projet par leur enseignant. Ils ont également visité l’exposition Trouver refuge desquels ils s’inspiraient et ont rencontré Mohammed Shofi, réfugié qui est passé par le camp Kutupalong avant d’arriver au Québec.

Trouver refuge raconte l’histoire de Mohammed Shofi qui a dû fuir le Myanmar avec sa famille alors qu’il n’avait pas encore un an. Son enfance a été vécue dans le camp de réfugiés de Kutupalong avant d’arriver au Québec à 18 ans. Ce dernier faisait partie du documentaire de Mélanie Carrier et Olivier Higgins. 

Photo : Courtoisie - Mélanie Carrier

Pour Michel Lemieux, l’objectif était de toucher et conscientiser les élèves en leur présentant une réalité d’exil, de déracinement et de montrer la chance qu’ils ont de vivre au Québec. L’enseignant s’est dit très impressionné et fier du travail réalisé par ses élèves qui ont été d’autant plus motivés de montrer leur travail au grand public. Le vernissage de l’exposition a d’ailleurs rassemblé plus de 500 personnes dont les élèves participant aux projets qui étaient eux aussi très fiers de leur travail. 

L'exposition Sous le même ciel est accessible gratuitement au musée. 

 

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