Dans ce thriller psychologique aux notes d’humour noir et de prises de position sociale, Thomas Séguin, un psychologue originaire de Bonaventure, ira habiter à Toronto pour y pratiquer sa discipline.
Après une fête costumée où il était déguisé en sans-abri, le protagoniste suivra un itinérant pour découvrir son mode de vie, puisqu’il s’intéresse à cette tranche de la population. Il y découvrira un réseau souterrain d’exploitation des sans-abris par la mafia italienne dans le but de faire passer de la drogue dans la ville.
Thomas Séguin formera donc une équipe avec un des sans-abris pour démanteler ce réseau et découvrir comment rendre la liberté aux captifs de la mafia italienne, même s’il doit s’entendre avec les criminels pour le faire.
Pour Mario Pronovost, écrire un thriller était logique, puisque c’est le genre qu’il consomme régulièrement.
«Le thriller, c’est ce que j’aime le plus, mentionne-t-il. Quand j’écoute des films, c’est ce qui m’accroche. Le thriller psychologique, c’est vraiment ce qui vient me toucher. Je me suis dit que si j’avais un roman à écrire, ce serait dans cet ordre-là.»
L’écriture de romans
Si le Lévisien publie son premier roman à 62 ans, ça ne veut pas dire qu’il vient de commencer l’écriture. Effectivement, Mario Pronovost a commencé à écrire Tête de noix lorsqu’il avait 23 ans. Ses études en Ontario et les aléas de la vie l’ont fait dériver de l’écriture, mais il a continué de rédiger des pages qu’il imprimait au fur et à mesure.
«Je m’étais dit qu’à 60 ans, je voulais le finir. Je suis rendu à 62, lance l’auteur. Quand je l’ai fini, je me suis dit que j’allais écrire une suite, parce que l’histoire était trop riche. Évidemment, avec les années, l’histoire a évolué. Quand j’ai commencé à l’écrire, il n’y avait pas de téléphones cellulaires. J’ai un personnage qui allait appeler dans une boîte téléphonique, mais ça ne faisait plus très actuel, donc j’ai dû adapter mon histoire de temps en temps.»
Maintenant que la série est lancée, Mario Pronovost ne compte pas arrêter. Avec des dates de parutions prévues pour les quatre autres livres de sa série, il compte bien en faire son projet d’après carrière.
«L’écriture se poursuit. C’est sûr que ce sont mes bébés et je suis très content de ça. Finalement, ç’a pris une tournure qui, je l’espère, pourra être un projet de retraite auquel je pourrai me consacrer. L’écriture, ce qui est bien, c’est que tu peux être partout et le faire. Tu peux écrire dans un carnet ou mettre des idées dans ton téléphone. C’est un beau passe-temps et c’est une belle passion», explique celui qui publiera son deuxième tome en décembre prochain.
Bien qu’un lancement public ne soit toujours pas prévu, Mario Pronovost souhaiterait en réaliser un «quand ce sera parfait». Pour ce faire, il attend toujours de recevoir une centaine de copies en français et en anglais, puisqu’il a lui-même traduit son ouvrage.
En attendant le lancement, les livres du Lévisien sont disponible en format papier et numérique sur son site Web, au www.mariostoria.ca.