Côté est, on retrouve les Panthers de la Floride, un véritable rouleau compresseur. Malgré une deuxième moitié de saison plus difficile, les protégés du pilote Paul Maurice ont encore une fois misé sur leur grande robustesse pour écarter du bal printanier des rivaux pas piqués des vers.

En cinq petits matchs, les Floridiens se sont débarrassés du Lightning de Tampa Bay, l’une des puissances du circuit qui avait réussi à obtenir de beaux outils pour poursuivre sur sa lancée des dernières saisons. Avec le même nombre de matchs, les Capitals de Washington ont vu leur saison de rêve prendre fin sans réponses à la domination des Panthers.

Enfin, les Hurricanes de la Caroline ont sombré une nouvelle fois en finale de conférence, incapables de profiter des trous qui apparaissaient dans l’alignement de la Floride en raison des dommages collatéraux de leur jeu rugueux.

Dans le coin ouest, les Oilers d’Edmonton ont obtenu leur billet pour leur revanche en finale contre les Panthers, en se défaisant successivement des Kings de Los Angeles, des Golden Knights de Las Vegas et des Stars de Dallas.

Les représentants de l’Alberta ont su lors des trois dernières rondes répondre à plusieurs questions sur leur alignement. Malgré les performances fluctuantes de ses cerbères, plusieurs défenseurs qui aiment d’abord et avant tout attaquer plutôt que défendre et une attaque misant sur le duo du tonnerre McDavid/Draisaitl, les Oilers ont fait taire tous leurs détracteurs.

Ils ont réussi à amadouer des équipes figurant parmi les meilleures défensives du circuit Bettman. Ils ont également mis fin au spectaculaire parcours en séries des Stars, qui ont calé face aux Oilers en finale de conférence en raison de la sécheresse au moment le plus inopportun de plusieurs de leurs gros canons offensifs.

Devant le filet, Stuart Skinner est époustouflant depuis son retour du purgatoire qu’il a dû purger en raison de sa générosité en première ronde contre les Kings. Si le tandem McDavid/Draisaitl demeure en toute logique la locomotive offensive des représentants d’Edmonton, la belle profondeur de l’équipe a été démontrée, avec l’apport de vétérans comme Evander Kane ou Corey Perry.

En plus, la brigade défensive des Oilers a tenu le coup, même qu’elle compte depuis peu sur le retour de Mattias Ekholm, le meilleur défenseur défensif d’Edmonton.

Malgré la perte de Zach Hyman, l’un des bons attaquants des Oilers, je crois que la formation de l’Alberta pourra enfin mettre fin à la disette de 32 ans des équipes canadiennes lors de la finale de la coupe Stanley. Malgré les retours dans l’alignement d’Anton Lundell et Eetu Luostarinen, les Panthers semblent plus amochés physiquement que les Oilers, ce qui fera selon moi la différence en faveur des représentants de l’Alberta.

Prédiction : Oilers en 6