Cette distinction était remise à 10 jeunes à travers le pays qui se «consacrent à la construction d’un avenir meilleur et plus inclusif pour tous». Choisi parmi plusieurs centaines de jeunes ayant soumis leur candidature, Santiago Proteau Sanchez s’est particulièrement démarqué pour avoir fondé l’APEQ, une organisation qui représente plus de 18 000 élèves à travers la province de Québec et encourage la participation des jeunes aux enjeux sociaux et politiques du Québec.
«Ça signifie tout l’effort, le travail et la persévérance que j’ai mis, mais aussi toute l’aide que j’ai reçue de plein de personnes. Je pense à la direction du Collège de Lévis, certains professeurs, Valérie Laflamme-Caron, qui s’occupait du conseil des élèves au Collège de Lévis, tous les autres présidents d’école ainsi que mon conseil exécutif qui m’ont tous aidé là-dedans. Je pense aussi à toutes les nuits blanches et les voyages que j’ai faits. Quand je regarde mon trophée et mon certificat, c’est à tout ça que je repense», souligne Santiago Proteau Sanchez.
S’il a félicité tous les autres récipiendaires qui sont «toutes des personnes incroyables», Santiago Proteau Sanchez croit que ce qui l’a distingué dans la course, c’est son apport politique auprès des jeunes.
«Avec l’APEQ, je travaille beaucoup à ce que les jeunes soient représentés en politique au Québec, explique-t-il. Ça vient indirectement représenter les jeunes, ce qui fait qu’ils vont obtenir une place sur l’espace politique. L’accomplissement indirect que l’APEQ a sur les jeunes s’aligne avec la mission de la Children First Canada.»
L’APEQ
Rappelons que l’APEQ représente une vingtaine d’écoles et plus de 18 000 élèves à travers la province. L’organisation comporte deux missions, soit celle de représenter les jeunes en politique en faisant des sondages, en connaissant leurs désirs et en apportant leurs avis aux différentes instances politiques ainsi que celle de collaborer entre les écoles.
«Un exemple que j’aime utiliser, c’est celui d’une table ronde à laquelle une dizaine de présidents d’école participaient, raconte Santiago Proteau Sanchez. En parlant des initiatives qu’on voulait mettre en place, le président d’une des écoles avait réalisé, très tôt pendant son mandat, l’incorporation de la gratuité des produits hygiéniques pour les filles à l’école. On a essayé d’incorporer cette même initiative et, même si on n’a pas réussi à le faire, ce président a pu nous partager la documentation nécessaire pour nous aider à nous rendre plus loin dans nos négociations.»
Pour celui qui s’intéresse à la politique depuis qu’il a sept ans, cette discipline est l’occasion d’avoir un impact sur la vie des gens.
«J’ai toujours eu cette philosophie que si je suis né, c’est qu’il y a une raison. Je dois aider ma ville, ma province, mon pays ou ma planète à être une meilleure place. Je veux laisser le monde dans lequel on vit une meilleure place qu’avant que j’y sois. C’est pour ça que la politique est toujours présente dans ma tête, pour aider à améliorer ma communauté et notre planète en général», lance avec espoir Santiago Proteau Sanchez.
Le futur
Alors qu’il étudie présentement en finances, le jeune homme souhaite continuer à s’impliquer en politique, notamment grâce au conseil des jeunes que Steven Blaney, le nouveau maire de Lévis, a promis de mettre en place pendant sa campagne à la suite de discussions avec l’APEQ.
«Je pense aux villes de Montréal et de Gatineau qui ont des très bons conseils de jeunes. Avec ça, les jeunes ont directement une plateforme où ils peuvent s’exprimer avec les élus municipaux. Moi, je voulais recréer la même chose à Lévis, parce que ça n’existe pas. On a réussi à convaincre Steven Blaney et il a pris cet engagement avec l’APEQ, donc je vais évidemment continuer de travailler avec le maire de Lévis pour que l’engagement soit respecté. J’ai très confiance en Monsieur Blaney pour respecter son engagement», ajoute Santiago Proteau Sanchez.