Passionnée depuis l’enfance par la pâtisserie, la Lévisienne ne rate pratiquement aucun épisode des versions canadienne-anglaise et britannique de l’émission qui est désormais présentée au Québec. Alors, dès que l’occasion s’est présentée, la directrice de Sexplique, un organisme à but non lucratif en santé sexuelle, a déposé sa candidature.
«J’ai grandi dans une famille qui aimait beaucoup la cuisine maison. Lorsque j’ai dû vivre dans une autre ville afin de poursuivre mes études à l’université, je me suis rendu compte que j’avais beaucoup de facilité à cuisiner en raison de cette passion, particulièrement les pâtisseries. En plus de combler mon appétit, cuisiner me détend. Dès que les producteurs du Meilleur pâtissier du Québec ont fait savoir qu’ils étaient à la recherche de candidats, deux amies différentes m’ont encouragé à m’inscrire. Je n’avais rien à perdre et je me suis finalement rendue jusqu’à la participation à l’émission», s’est rappelée Amélie Bleau, lors d’une entrevue téléphonique avec le Journal le 18 janvier.
Avant même de compétitionner avec les meilleurs pâtissiers amateurs de la province, la résidente de Saint-Romuald a en effet dû passer à travers un long processus de sélection. Elle a d’abord transmis aux producteurs une lettre de candidature avec des photos de ses créations. Comme les premiers candidats sélectionnés, elle s’est entretenue à deux reprises avec le comité de sélection et elle a passé une entrevue filmée ainsi qu’un test télé avant d’apprendre qu’elle faisait partie du groupe de participants à la première édition du Meilleur pâtissier du Québec.
«Au début, nous étions une centaine de personnes dans le processus, mais la production ne retenait que dix candidats. Lorsque la production a voulu m’annoncer que j’étais retenue, j’ai manqué leur premier appel. Le message vocal me semblait positif et quand j’ai pu leur parler, ils m’ont annoncé que j’étais l’une des candidates. J’ai littéralement sauté de joie. Je voulais le dire à tout le monde, mais en raison des clauses de confidentialité, je ne le pouvais pas», a partagé en riant Amélie Bleau.
Joindre une nouvelle famille
Si la Lévisienne connaissait déjà le concept de l’émission Le meilleur pâtissier, Amélie Bleau a vécu plusieurs émotions fortes lors de son passage lors du concours culinaire animé par Marie-Ève Janvier et Joël Legendre.
«D’abord, quand on embarque dans l’aventure, on ne sait pas qui sont les juges. De voir ses pâtisseries jugées par Joël Lahon, le chef pâtissier du Château Frontenac, et Gaël Vidricaire, la gagnante du titre de chef pâtissière nationale en 2019 et 2020, c’est très formateur, mais aussi très intimidant. Je savais aussi que j’allais faire des erreurs que je ne fais pas normalement en raison de la pression. J’aime beaucoup les défis et je suis bien heureuse d’avoir eu le courage de relever ceux lancés par l’émission», a souligné Mme Bleau.
En plus de donner une bonne dose d’adrénaline à la passionnée de pâtisserie, la participation de la résidente de Saint-Romuald au Meilleur pâtissier du Québec aura permis à Amélie Bleau de tisser des liens durables avec les neuf autres participants à cette aventure.
«On a vraiment eu beaucoup de plaisir lors de l’émission. Les participants n’hésitaient pas à s’entraider et il y avait une belle atmosphère sur le plateau. C’était la première fois que je me retrouvais avec des gens autant passionnés que moi par la pâtisserie et c’était vraiment intéressant de se partager des trucs. Je recommencerais cette aventure n’importe quand. D’ailleurs, tous les participants ont gardé le contact. Lorsque ce sera possible, on aimerait bien passer une fin de semaine dans un chalet afin de reproduire l’expérience du Meilleur pâtissier du Québec», a conclu la Lévisienne.