Catherine Dallaire sera l’une des deux solistes en vedette lors des concerts printaniers de l’OSLévis. Photo : Courtoisie

L’Orchestre symphonique de Lévis (OSLévis) présentera deux concerts le 26 mars et le 28 mai, à 20h à l’Espace symphonique de Lévis (église Saint-David-de-l’Auberivière). Deux invités joueront avec l’OSLévis à cette occasion, Catherine Dallaire, au violon, et Pierre-Antoine Tremblay au cor.

Le programme du 26 mars débutera avec Finlandia, l’une des œuvres les plus célèbres du compositeur finlandais Jean Sibelius et se poursuivra avec Peer Gynt, musique de scène qu’Edvard Grieg composa pour la pièce de théâtre du dramaturge norvégien Henrik Ibsen.

Les spectateurs retrouveront aussi Catherine Dallaire, violon-solo associé de l’Orchestre symphonique de Québec et professeure au Conservatoire, qui leur offrira le grand concerto no 1 de Max Bruch, compositeur allemand qui a vécu à la fin du 19e et au début du 20e siècle.

«C’est un des premiers concertos romantiques accessible, qui va rejoindre les gens facilement. On a juste besoin se laisser toucher. C’est une musique qui parle au cœur», présente Catherine Dallaire.

«C’est un concerto qui va chercher des sonorités chatoyantes, de la richesse des graves à la clarté et la luminosité des aigus. Dans le deuxième mouvement, il y a beaucoup de recueillement. Le dernier mouvement, c’est une explosion de joie et il y a des parties très virtuoses. C’est excitant comme un bon film ou un bon livre. Et, c’est facile de mettre des images sur ce qu’on entend», partage-t-elle, ajoutant qu’elle éprouve un grand bonheur à le jouer.

Ayant grandi dans une famille de musiciens, Catherine Dallaire voulait déjà à deux ans jouer du violon, mais sa mère la trouvait alors trop jeune. «J’ai pris un poêlon à frire, je l’ai mis à l’envers, j’ai pris une cuillère de bois et j’ai fait semblant de jouer. C’est comme ça que j’ai commencé», raconte t-elle.

C’est finalement à quatre ans qu’elle commence «officiellement» son apprentissage. «De 10 à 17 ans, je voyageais de Chicoutimi à Québec toutes les semaines. Tempête, pas tempête, je n’ai jamais manqué une leçon.» Diplômée du Conservatoire de musique de Québec, Catherine Dallaire a notamment participé à la création des Violons du Roy.

À la découverte des sonorités du cor

Le 28 mai, l’Orchestre symphonique de Lévis donnera son dernier concert de la saison 2021-2022. Les musiciens entameront la Symphonie no 1 de Gustav Mahler. Les spectateurs découvriront même un court mouvement, qui faisait à l’origine partie de la première symphonie, mais que le compositeur a retranché. Blumine, qui signifie fleurs ou floral, se démarque par son solo de trompette.

Le soliste Pierre-Antoine Tremblay, un ancien de l’OSLévis qui fait aujourd’hui carrière en Europe, interprétera le Concerto pour cor no 2 de Richard Strauss.

Avec ses sonorités, tendre, lointaine et mystérieuse, «le cor est relié à la nostalgie. C’est une idée romantique, l’idée nostalgique de l’amour, de l’été, de la forêt, de la bien-aimée ou du bien-aimé. C’est le cor qui représente l’être cher qui n’est plus là».

«Dernier des romantiques», Richard Strauss écrit son deuxième concerto pour cor, en plein milieu de la Seconde Guerre mondiale, qu’il dédie à la mémoire de son père qui fut premier cor de l’orchestre de Munich. «C’est encore l’idée de la nostalgie. C’est un monde complètement révolu. Le monde du premier concerto pour cor, l’Europe l’a complètement détruit par les guerres. Lui se réfugie dans cette musique de son enfance pour retourner avec le symbole du cor à son père et à sa patrie de naissance.»

Spécialisé dans la pratique des instruments anciens, Pierre-Antoine Tremblay, interprétera le concerto de Strauss sur une copie d’un cor de l’époque. «La musique ancienne, c’est un mouvement qui a été développé dans les années 60-70 en Europe et qui consiste à jouer le répertoire ancien sur des instruments de la même époque. Par exemple, si on joue la musique de Mozart, on prend les instruments de Mozart pour essayer de recréer exactement le son que les gens entendaient à cette époque», explique-t-il.

Les billets sont en vente sur le site de l’orchestre au oslevis.org, par téléphone au 418 603-3138 et le soir du concert à la porte, à compter de 18h45. Un tarif étudiant est disponible. L’Espace symphonique de Lévis est situé au 3995, rue de la Fabrique, dans le secteur Saint-David.

Les plus lus

Meurtres et mystères à Rimouski et Lévis

L’autrice lévisienne Catherine Marmen proposera un nouveau tome de sa série policière Le chalet du rang 4 au cours des prochains mois. Après avoir mis à l’avant-plan dans les deux premiers livres de sa série sa ville natale, Rimouski, la résidente de Charny plantera l’intrigue de son nouveau suspense dans sa ville d’adoption. Elle misera encore une fois sur une proposition qui sort des sentiers ba...

Spectateurs recherchés pour une performance captée à L'Anglicane

Les artisans du projet Tennessee Whiskey - Hommage à Chris Stapleton réalisera une captation filmée d'un spectacle pour créer notamment une vidéo promotionnelle, ce dimanche à L'Anglicane. À cet effet, les artistes derrière le projet sont à la recherche de spectateurs pour leur performance.

Un Lévisien nommé aux JUNO Awards

Le groupe de métal québécois Get the Shot figure parmi les nommés aux JUNO Awards dans la catégorie d’album métal/hard de l’année. Le Lévisien Olivier Roy est l’un des deux guitaristes du groupe qui vivra une année 2023 remplie d’aventures.

Nouveau roman de Jean-Jacques Pelletier : ce «Rien» devant lequel nous pourrions nous retrouver

Le nouveau roman du prolifique auteur lévisien, Jean-Jacques Pelletier, paraîtra le 23 mars prochain. Quatrième enquête de l’inspecteur-chef Henri Dufaux, Rien... est un thriller rempli d’actions, qui aborde des sujets d’actualité et pose un regard lucide sur notre société.

Une histoire de vengeance dessinée par Hugo Bellavance

Le résident de Lévis, Hugo Bellavance, fait son entrée dans le monde de la bande-dessinée québécoise avec C’est si beau le rouge. L’œuvre graphique sera publiée en juin chez les Éditions Sawin. En attendant sa sortie, une campagne de sociofinancement est en cours afin de couvrir les frais d’impression et déjà les deux premiers objectifs ont été dépassés.

Neuf projets artistiques soutenus par la Ville

Dans le cadre de la troisième cuvée de l’appel de projets aux artistes émergents réalisé en décembre dernier, la Ville de Lévis a dévoilé, le 15 mars, les neuf projets récipiendaires retenus par le jury.

Une nouvelle expérience littéraire et humaine pour Gwen Bobée

Avec sa maison d’édition, l’autrice lévisienne Gwen Bobée pourra de nouveau partager avec les lecteurs québécois une histoire humaine. En effet, les Éditions Enoya publieront ce printemps le livre d’Henri Provencher, le grand-père de Cédrika Provencher.

Des artistes au talent pas si différent exposent à Lévis

Des artistes en situation de handicap exposent leurs œuvres jusqu’au 30 avril à la bibliothèque de Charny. L’exposition organisée par l’Association régionale de loisir pour personnes handicapées de la Chaudière-Appalaches (ARLPH-CA) se tient dans le cadre de la première édition du festival Un talent pas si différent.

Poésie et paillettes au VBP

Poètes, drags-queens, drags-kings et performeurs burlesques partageront la scène pour donner vie à un événement haut en couleurs et en poésie le 16 mars, lors de la deuxième soirée-cabaret organisée par la Maison natale de Louis Fréchette et le Vieux Bureau de Poste (VBP).

Le Cinéma des Chutes a accueilli l’équipe de La Cordonnière

Une présentation du film en avant-première s’est tenue le 8 mars dernier en présence d’une partie de l’équipe. Les spectateurs étaient nombreux et au rendez-vous pour découvrir le film québécois qui prendra l’affiche le 17 mars.