«C’est vraiment un rêve de petite fille que je réalise. Depuis que je suis toute petite, j’avais cette idée que j’aimerais donc bien ça écrire un roman. En grandissant, j’ai mis un peu de côté ce rêve, en me disait que si ça allait arriver un jour ça allait arriver. En écrivant du matériel pédagogique pour les Éditions de l’Envolée, j’ai pu me plonger dans l’écriture. L’idée de voir bientôt mon premier roman sur les tablettes des librairies, c’est presque irréel pour moi», partage d’entrée de jeu l’autrice lévisienne.
La publication du premier volume de sa série jeunesse, intitulée Les drôles d’idées d’Élodie D, conclut un processus qui aura duré quelques années. Annie-Claude Lebel a en effet remis le manuscrit du premier roman de la série, Disparitions et cœurs de poulet, au tout début de la pandémie. En raison de plusieurs aléas, le projet a ensuite été retardé, notamment pour permettre à l’autrice de peaufiner son projet.
Avec Disparitions et cœurs de poulet, Annie-Claude Lebel lance les aventures d’Élodie. Cette jeune fille avec la tête qui bouillonne d’idées plus farfelues les unes que les autres note dans son précieux carnet les inventions et les observations qui viennent à son esprit. Découvrant que des disparitions étranges surviennent dans la résidence de sa grand-mère, Élodie lancera une enquête afin de résoudre le mystère.
«L’humour est très important dans ma famille et je voulais un personnage qui vivait dans une famille humoristique et farfelue. C’était également bien important pour moi qu’Élodie soit une fille créative, qu’on sort du stéréotype de la petite fille qui aime le rose et les paillettes. Elle aime les sciences et elle cherche à comprendre le monde autour d’elle. J’étais comme cela quand j’étais petite et en parallèle, j’ai eu l’idée d’un mystère pour ajouter une trame à mon roman», explique Annie-Claude Lebel sur ses sources d’inspiration pour son nouveau projet littéraire.
Un outil pour apprendre
Si l’objectif principal de Disparitions et cœurs de poulet n’est pas pédagogique comme lors des deux volets de sa série Éveil aux fables écrits auparavant par Annie-Claude Lebel, le projet a également un intérêt éducatif pour l’autrice lévisienne. Enseignante au primaire dans une classe de cinquième année et étudiante à la maîtrise à temps partiel en éducation à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), la Lévisienne croit qu’en plus d’égayer les jeunes lecteurs, son premier roman pourra être fort utile dans les classes.
«Mon projet de recherche à l’UQAR tourne autour de la lecture à haute voix aux élèves de cinquième et de sixième année. C’est sûr qu’en écrivant ce livre, j’avais déjà l’intérêt de comment l’exploiter en classe. En trame de fond dans mon roman, je parle beaucoup de la relation entre Élodie et sa grand-mère ainsi que de la solitude que les personnes âgées peuvent vivre en résidence. Je pense que ce sujet peut notamment susciter de belles discussions en classe», illustre Mme Lebel.
Autres projets
Également maman de deux jeunes enfants, Annie-Claude Lebel n’a pas le temps de chômer, mais elle conserve du temps pour mener à bien ses projets littéraires. Le troisième volet de sa série Éveil aux fables devrait être publié au cours des prochains mois et la Lévisienne planche sur la suite des aventures d’Élodie D.
«Je suis en train d’écrire le deuxième roman de la série. Comme je l’ai dit aux gens des Éditions de l’Envolée, j’ai des idées pour au moins cinq romans. Je crois que c’est un beau projet et que j’ai beaucoup de thèmes à aborder et à développer avec mon personnage», conclut Annie-Claude Lebel.