Journal de Lévis (JdL) : Qu’as-tu ressenti pendant ta prestation sur le plateau de La Voix?
Laurie Drolet (L.D.) : Faire partie de cette émission, c’était un de mes plus grands rêves. Quand j’ai chanté, j’avais des étoiles dans les yeux. Il n’y a pas de mot. J’étais émue aussi, mais il fallait rester concentrer. C’était un très beau moment, dont je vais me souvenir très longtemps. Pendant la performance, je ne me suis pas vraiment rendue compte que les juges s’étaient retournés. J’ai vu le premier. Après je voulais continuer à focuser, parce que je ne voulais pas me tromper.
Je n’en revenais pas. Finalement, je me suis rendue compte que toutes les lignes blanches par terre s’étaient allumées. Ça s’allume quand les juges se retournent. J’ai eu de la misère à y croire. Mais c’était mission accomplie.
JdL : Pourquoi as-tu choisi Seven Nation Army des White Stripes?
L.D. : C’est une chanson que je fais souvent en spectacle. Les gens l’aiment beaucoup. Les premières notes restent prises dans la tête et on les reconnaît direct. C’est gagnant. C’est une chanson qui me colle à la peau et que j’aime beaucoup. Et j’aime la performer.
J’ai fait une version qui est plus jazz, car je voulais ajouter mes couleurs. J’aime beaucoup le jazz. Les autres styles aussi, tous les styles. J’ai envie de montrer tout ce que je suis capable de faire, du rock, de la pop ou des ballades.
JdL : Pourquoi as-tu décidé de rejoindre l’équipe de Cœur de pirate?
L.D. : Cœur de pirate était mon choix numéro un. En allant sur scène, je savais que si elle se retournait, c’était elle que je choisirais. C’est sûr qu’à la dernière minute, j’ai hésité. Mais Cœur de pirate est un modèle pour moi. Je la suis depuis ses débuts. Et je l’aime beaucoup. C’est un honneur de travailler avec elle.
JdL : Comment te prépares-tu à l’épreuve des duels?
L.D. : On nous a dévoilé notre chanson. C’est une chanson d’un artiste que je connais, mais je ne connaissais pas celle-là. Quand je l’ai écoutée, j’ai tout de suite su qu’elle était pour moi. J’ai beaucoup de plaisir à la travailler. Elle est belle, va être facile à interpréter et les paroles me rejoignent. Je suis vraiment contente du choix que Cœur de pirate a fait pour nous.
Je prends ça une étape à la fois. C’est beaucoup de préparation et de choses à retenir. Il y a plusieurs journées de tournage, alors je les prends chacune à la fois. J’essaie de ne pas trop penser à l’étape suivante. Je pratique et je pratique encore.
JdL : D’où te vient ta passion pour la musique?
L.D. : J’ai commencé à jouer de la guitare en secondaire 1, à l’Aubier. Il y a toujours eu de la musique à la maison. Je chantais dans ma chambre, je faisais des spectacles pour ma famille. J’ai écouté Star Académie et La Voix.
JdL : Qu’est-ce qui a marqué ton passage à Lévis?
L.D. : J’ai dansé au District.Mao et j’ai fait partie de la troupe Flip. J’ai été à l’École secondaire les Etchemins où j’ai fait un projet entrepreneurial avec des amies qui nous a permis de ramasser 3 000 $ pour le Comptoir alimentaire Le Grenier.
À un moment, j’ai eu besoin d’aller à L’ADOberge pendant deux mois en 2016. Ça m’a vraiment aidé et c’est une belle ressource à Lévis. Elle vient en aide à plein de jeunes. Encore aujourd’hui, j’y vais de temps en temps pour voir les intervenants et parfois les jeunes.
Certains qui y passent sont de nouvelles personnes en sortant, c’est fou. C’est un bel organisme. L’ADOberge, ça a été un second souffle. Ça m’a permis de m’arrêter, travailler des choses sur moi et après de continuer mon adolescence. Ça m’a permis d’être une autre personne.