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Les talents du Collège de Lévis donne vie au Roi Lion

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200 costumes et marionnettes ont été réalisés. CRÉDIT : AUDE MALARET

11 mars 2020 09:39

34 élèves sur scène, 30 choristes adultes et près de 200 costumes, il n’en fallait pas moins pour monter la comédie musicale Le Roi Lion. Girafes, éléphants, antilopes et autres animaux de la savane défileront au Collège de Lévis, le 2 avril prochain, pour la naissance du petit Simba.

C’est le grand cercle de la vie que les jeunes artistes du Collège de Lévis chanteront et danseront lors des trois représentations du Roi Lion. «Celui qui nous mène / À travers espoir / Douleur et joie / Jusqu’au jour enfin / Où l’on trouve sa place», dit la chanson.

À l’image du parcours du petit lionceau qui partira à la conquête de la Terre des Lions, et surtout de lui-même, et deviendra roi, les élèves ont suivi tout un apprentissage pour donner vie à l’œuvre de Disney. 

«C’est fantastique de les voir partir de pratiquement rien, sans aucune expérience de scène, et de se découvrir une passion, de se découvrir sur scène, mais aussi derrière», se réjouit le metteur en scène et directeur artistique, Alexandre De Grandpré.

Sur les planches, les spectateurs verront grandir les personnages. Simba et Nala affronteront ainsi les épreuves de la vie et deviendront des adultes. Un message qu’a voulu passer l’équipe aux adolescents afin de les préparer à ce qui les attend au cours de leur apprentissage. 

Grandir sur scène

«On prend un individu qui n’a jamais fait de théâtre et on l’amène à sortir de lui-même, explique Alexandre De Grandpré. Ils vont être sur scène quelque chose qu’ils n’étaient pas au départ.» Beaucoup de travail pour un résultat qui n’a rien à envier aux professionnels à en croire la dernière production Starmania, présentée en 2018.

Le tout s’inscrit dans la philosophie du Collège de Lévis qui se fonde sur la passion des arts, le dépassement de soi et de l’individu comme personne unique. «On ne formate pas les individus. On leur permet d’être des êtres humains plus grands que nature et des artistes épanouis», rappelle celui qui est aussi un ancien élève de l’établissement.

«C’est une belle expérience, partage Rosalie Lavoie qui joue la petite Nala et Lebo. On développe un esprit de gang au cours de l’année. C’est beau à voir. Chaque pratique, on avance. Même si ce n’est qu’un peu et qu’on n’avance pas autant à chaque fois, on en recueille toujours quelque chose de positif.»

La création scénique et musicale s’annonce grandiose avec 34 élèves sur scène, 30 choristes adultes et près de 200 costumes. Ce sont au total pas moins de 80 personnes qui contribuent à la réalisation du spectacle.

Des chorégraphies et des costumes sans pareil

Les 21 danseuses, qui incarnent aussi bien les animaux que la végétation qui évoluent autour des personnages principaux, changeront même jusqu’à huit fois de costume pendant la représentation. Des habillages qui demandent une grande logistique et un soutien minuté derrière le rideau.

Les costumes les plus complexes sont réalisés par une professionnelle de l’Opéra de Québec. Afin de représenter les animaux sur scène, il a en effet fallu créer des marionnettes, parfois très grandes comme les éléphants, qui s’animeront grâce aux mouvements des jeunes. Plusieurs bénévoles et proches de l’équipe ont aussi apporté leur contribution pour que tout soit fin prêt pour le grand jour. 

Recréer l’ambiance de la comédie musicale a mis au défi les artistes comme le directeur musical, Michel Aubert, la chorégraphe, Martine Grenier, et le metteur en scène. «Le Roi Lion, ce sont des animaux qui dansent. Ce sont d’autres sortes de personnages. C’est très recherché comme danse et aussi très varié», présente Martine Grenier.

Les danseuses ont ainsi découvert un nouveau style de danse et des mouvements différents. «Il y a des rythmes africains. Des fois, on fait des herbes quand on danse. On n’est pas habitué de faire ça. Je ne l’avais jamais fait. Il faut s’adapter. On joue un rôle en même temps qu’on danse», raconte Maève Simard, une des danseuses.

Avant d’être sous le feu des projecteurs, les jeunes artistes ont répété sans relâche, plusieurs fois par semaine, pour se glisser dans la peau des célèbres Simba, Nala, Timon, Pumbaa, Rafiki et les autres. Sorti en 1994, le dessin-animé n’a jamais cessé d’être regardé par les petits comme les grands. Tous l’ont vu et se plaisent à jouer ceux qui les ont fait rire et émus dans leur enfance.  

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