«La crise sanitaire n’a fait qu’exacerber les inégalités déjà présentes entre les femmes et les hommes, a soutenu Karine Drolet, directrice générale du RGFCA. Non seulement les femmes sont moins nombreuses en emploi et travaillent moins d’heures que les hommes, mais leur taux horaire est encore moindre. C’est inacceptable! [...] Avant la crise sociosanitaire, ce sont 8,6 % des femmes de Chaudière-Appalaches qui vivaient dans des conditions précaires. La situation est particulièrement difficile pour les femmes âgées. De plus, l’isolement dont souffrent de nombreuses femmes est une problématique majeure rencontrée par nos groupes membres», a soutenu Mme Drolet.
La Mise à jour de l’état de situation sur la pauvreté des femmes en Chaudière-Appalaches se veut un document de référence et de discussion avec les instances régionales «pour travailler à la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, notamment sur le plan économique». Il sera diffusé et présenté à de nombreuses organisations régionales.
Notons que l’état de situation a été préparé grâce à la collaboration financière du Secrétariat à la condition féminine. Il peut être consulté au www.femmesca.com.
Sur la photo : Andrée Larouche, agente de projet, et Karine Drolet, directrice générale du RGFCA, ont travaillé à mettre à jour l’état de situation sur la pauvreté des femmes en Chaudière-Appalaches.