L’athlète de 15 ans qui avait été parmi les dernières retranchées par Équipe Québec, s’est taillé une place avec les joueuses de 18 ans et moins d’Équipe Canada. En plus d’avoir remporté la finale face à la Slovaquie par une marque de quatre à deux, Thalie Lévesque a vaincu Équipe Québec en demi-finale, une victoire particulièrement importante pour elle.
«J’étais contente, parce qu’Équipe Québec m’avait refusée, donc quand je les ai battues, j’étais particulièrement fière. Ce sont des filles que je connaissais et elles avaient en tête qu’elles ne pouvaient pas gagner avec moi, mais j’ai réussi à les battre. C’était comme une deuxième victoire pour moi, puisqu’on les a détrônées de la première place et qu’elles sont habituées de gagner l’événement. Je suis fière de mon accomplissement», mentionne l’athlète lévisienne.
Lors du tournoi, Thalie Lévesque a d’ailleurs été approchée par Équipe Québec afin de la représenter pour les prochains UWG. Celle-ci ne pense pas être en mesure de participer à cet événement, mais aimerait toutefois prendre part à quelques tournois avec l’équipe provinciale.
Un nouveau niveau de confiance
Pour la Lévisienne, affronter des athlètes de haut niveau lui a insufflé une bonne dose de confiance et lui a permis d’élever son jeu d’un cran. Dans les différentes ligues dans lesquelles elle joue à Charny, elle remarque déjà son amélioration.
«Je vois la différence depuis que je suis allée en Autriche, indique Thalie Lévesque. Ça m’a aidé à m’améliorer. Je remarque que j’ai plus confiance en moi, les jeux ont l’air plus facile à effectuer et c’est plus facile de jouer dans ce contexte-là.»
Le style de jeu différent de celui auquel elle est habituée a d’ailleurs permis à Thalie Lévesque de se démarquer. Effectivement, les athlètes avaient droit aux contacts pour le tournoi, ce qui n’est pas le cas dans ses saisons régulières. Bien qu’elle ait écopé de quelques pénalités avant d’être habituée au style de jeu, elle a rapidement réussi à en faire une force.
«Il y a eu une période d’adaptation, parce qu’à mon premier match, les entraîneurs m’ont dit d’essayer de trouver la limite des arbitres. J’ai frappé une fille, j’ai eu une punition et je me suis dit que c’était ça la limite qu’il ne fallait pas dépasser. J’ai fini par trouver la limite, je réussissais à ressortir avec la balle, faire des belles passes et tirer mon épingle du jeu», précise Thalie Lévesque.
Les UWG ont donné à la Lévisienne un nouveau but, celui d’atteindre le niveau professionnel. Pour atteindre cet objectif, l’athlète souhaite s’améliorer et faire partie des meilleures joueuses au monde. C’est pourquoi elle aimerait jouer dans des niveaux supérieurs pour ses prochaines saisons, ce qui lui permettrait d’affronter des gens plus forts et, ainsi, d’aider son développement.
« C’est les UWG qui m’ont donné le goût d’accéder au niveau professionnel. Je pense avoir le niveau, mais il faudrait que je m’améliore encore un peu. Il me reste encore quelques années pour m’améliorer et faire d’autres tournois du genre. C’est un objectif atteignable», assure Thalie Lévesque.
Si elle est reconnaissante d’avoir pu vivre «la belle ambiance» de cet événement sportif pour les jeunes de partout dans le monde, Thalie Lévesque en ressort avec beaucoup de fierté.
«C’est un sport compliqué qui nécessite beaucoup de technique et de travail. J’ai réussi à ramener un trophée dans ma catégorie à 15 ans, alors que toutes les autres joueuses avaient 17 et 18 ans. Honnêtement, je suis fière de mon accomplissement», lance-t-elle.