En raison d’un mandat qui a été confié à l’Institut québécois de réforme du droit et de la justice (IQRDJ), cette loi, qui permet à une personne d’être hospitalisée en psychiatrie contre sa volonté, est présentement à l’étude.
Durant la consultation régionale, ce sont 40 personnes qui se sont présentées pour s’exprimer à ce sujet. Ce printemps, 69 personnes avaient rencontré L’A-DROIT dans le cadre d’une tournée régionale.
«Nous sommes satisfaits d’avoir recueilli la parole des personnes vivant avec un problème de santé mentale de la région sur la loi P-38 puisqu’il est important que les personnes qui sont concernées par l’application d’une loi pouvant les priver de leur liberté puissent se faire entendre des instances concernées», a mentionné par voie de communiqué François Winter, directeur général de L’A-DROIT.
Parmi les participants, presque l’unanimité a demandé qu’il n’y ait pas de changements dans la loi ou qu’on préconise un assouplissement de celle-ci. Les participants prônent des pratiques plus respectueuses des droits fondamentaux et de la dignité humaine.
D’ici le 1er décembre, l’organisme compte déposer un mémoire à l’IRDJ avec ses recommandations finales pour donner suite à la consultation.