La campagne de financement Tout sous le même toit vise à faire passer la superficie du magasin, qui est situé au 1430, route Marie-Victorin, de 925 à 3 500 pieds carrés. À terme, la réalisation du projet permettra «d’offrir plus de services, plus de produits, à plus de monde, de façon plus efficace». 

Le bâtiment offrira un milieu qui répond adéquatement aux besoins des bénéficiaires, des bénévoles et des employés, en plus de permettre à l’organisme de diversifier son offre de services. 

«Le territoire de Saint-Nicolas, c’est 14 km de long et 4 km de large, donc on parle de 48 km2. On vient en aide à 365 personnes à toutes les deux semaines. Ce sont 11 000 actions d’entraide en 2024, avec la nourriture, la popote roulante, l’accompagnement de transports et les sacs d’école en début d’année. On a quatre employés qui travaillent à temps plein et 100 bénévoles qui ont donné 34 000 heures de bénévolat l’année dernière. […] Dans nos bénéficiaires, il y a environ 70 % d’immigrants également et ce sont des chiffres qui se confirment un peu partout au Québec», a d’abord indiqué Denis Drouin, président du conseil d’administration du Service d’entraide Bernières–Saint-Nicolas. 

Confronté à une demande en croissance constante, le service d’entraide fait aujourd’hui face à des locaux devenus trop exigus et dispersés, une situation qui freine son efficacité. 

«Actuellement, on est situé sur deux endroits. Notre magasin est à la Coopérative Espace Marie-Victorin, mais c’est trop petit. On a, à la Place Normandie, deux entrepôts pour l’aide alimentaire et pour le tri mal découpé. On a quatre employés, mais un seul bureau qui est trop petit. Puis, nos bénévoles n’ont même pas un endroit confortable pour se reposer, prendre une pause et dîner. On a besoin de tout réunir sous un même toit. Tout réunir, c’est d’abord répondre à des besoins d’efficacité, de rendre plus agréable le travail de nos bénévoles et plus agréable le fait de venir chercher de la nourriture», a souligné M. Drouin.

Une première phase de la campagne avait été lancée en 2022. Pour cette deuxième phase, l’objectif a été établi à 500 000 $, mais à l’heure actuelle, il reste un peu moins de 400 000 $ à combler. 

«La relocalisation de l’organisme est un dossier que je suis de près depuis maintenant trois ans. Je suis heureuse que le projet prenne officiellement son envol aujourd’hui et je suis certaine que les acteurs du milieu répondront présents. Le Service d’entraide Bernières — Saint-Nicolas est une ressource inestimable pour les résidents du secteur et je continuerai à être présente pour les soutenir», a affirmé Martine Biron, députée des Chutes-de-la-Chaudière, par voie de communiqué. 

Un ambassadeur mobilisateur

Dans le cadre de cette campagne de financement, c’est Jacques Demers, président-directeur général des Productions horticoles Demers, qui a été désigné ambassadeur. 

«Quand ils m’ont présenté le projet, je trouvais ça formidable pour un organisme de localité. J’espère qu’on va interpeller les gens et voir la participation d’entreprises. […] La campagne, c’est pour transformer cet organisme et lui donner une nouvelle lancée», a conclu Jacques Demers.