Dans le cadre de la première édition du déjeuner prise en charge entièrement par la fondation de l’Atelier, Alain Marcoux, directeur général de la Coopérative funéraire des Deux Rives, agira à titre de président d’honneur pour l’événement. Un choix logique pour lui de collaborer avec l’Atelier, puisqu’Alain Marcoux avait déjà côtoyé l’organisme alors qu’il était à la tête du GRT Nouvel Habitat.

«Je connaissais bien l’organisation puis je trouvais que c’était un travail extraordinaire qui était fait ici. Donc, quand j’ai été approché par des membres du conseil d’administration, j’ai tout de suite dit oui, parce que je trouvais que la mission méritait d’être supportée. C’est une fierté, de pouvoir mettre ma contribution à cette activité de financement. La Ville de Lévis et la communauté lévisienne sont chanceuses d’avoir une organisation comme ça sur son territoire», souligne Alain Marcoux.

Rappelons que l’Atelier fournit un environnement de travail adapté aux personnes présentant des limitations, en favorisant leur valorisation et en promouvant un milieu stimulant. C’est notamment la contribution des travailleurs d’exception de l’organisme qui a touché Alain Marcoux. 

«Ce que je trouve important, c’est que c’est du vrai travail et de la vraie contribution à la société que font les gens ici, à l’Atelier, mentionne-t-il. Je trouve que ça mérite d’être connu. Au-delà de l’activité de financement, il y a aussi la mission. Il y a des contrats qui sont réalisés ici et je pense que plusieurs entreprises ne savent pas qu’elles pourraient avoir des collaborations avec l’Atelier pour des réalisations de mandats de travail en sous-traitance. C’est ça aussi que j’ai envie de faire connaître, soit de démystifier l’Atelier.»

Une double mission

Si l’Atelier offre effectivement un milieu de travail pour des personnes en situation de handicap, l’organisme permet également aux proches aidants d’obtenir un répit. À cet effet, Jean-Pierre Bernier, président de la fondation de l’Atelier, indique que ce sont parfois des parents de 70 ans et plus qui doivent s’occuper à temps plein de leur adulte et que trois journées de répit leur permettent de faire les courses ou d’autres activités du genre.

«Quand ç’a été créé, en 1969, c’était à la fois pour donner un peu de travail et faire de l’insertion sociale pour les gens en situation de handicap, mais aussi beaucoup pour donner du répit aux proches aidants qui prennent charge de ces gens-là. On n’en parle pas beaucoup de ça, mais c’est un point qui est excessivement important. C’est une double mission», exprime-t-il.

Le déjeuner

Pour le déjeuner du 7 décembre, l’Atelier propose un marché de Noël réalisé par les travailleurs d’exception, la présence du père Noël, des cadeaux et surprises pour les enfants ainsi qu’un brunch. Bien que ce soit l’occasion de financer l’organisme, Alain Marcoux considère que c’est une occasion pour célébrer en famille.

«Au-delà de l’activité de financement, il y a un volet brunch pour les enfants. C’est le temps des Fêtes et c’est une belle occasion de venir appuyer une cause importante dans la communauté de Lévis et se faire du fun avec les plus jeunes», lance-t-il.

Les inscriptions à l’activité sont possibles via le www.atelierlevis.ca.