Comme des organismes communautaires en dépendance, la députée libérale de D'Arcy-McGee déplore que ces groupes manquent de ressources financières et qu'ils n'aient vu pratiquement aucun argent neuf en provenance du FPRMC.
Les libéraux estiment que celui-ci a pourtant dépensé plus de 100 M$, «mais qui sont mystérieusement affectés à d'autres fins que le financement d'activités et de programmes de surveillance et de recherche concernant les effets du cannabis sur l'état de la population».
Dans sa motion, Mme Prass a tenu à rappeler que «le financement de soins curatifs en lien avec l'usage du cannabis et d'activités et de programmes de prévention des méfaits du cannabis et de promotion de la santé doit aussi être assuré par le FPRMC».
«Alors que les besoins sont criants en matière de prévention et de traitements pour les personnes dépendantes, les importants profits de la SQDC qui sont affectés au FPRMC ont vraisemblablement été dépensés on ne sait où. Je me réjouis que la CAQ ait accepté ma demande et je suis impatiente de prendre connaissance de la reddition de comptes et de découvrir enfin comment les 500 M$ de profits et de taxes d'accise de la SQDC depuis cinq ans ont été dépensés», a conclu l'élue libérale.