Rappelons qu'au début de la semaine, des médias nationaux ont révélé que le gouvernement caquiste allait finalement donné son feu vert pour permettre aux contrôleurs routiers d'être armés. La décision doit être officialisée lors d'un prochain conseil des ministres.
Depuis le 6 mars dernier, le Tribunal administratif du travail interdit aux contrôleurs d’effectuer des interceptions sur la route pour des raisons de sécurité, comme ils ne sont pas armés.
Malgré la décision du gouvernement de corriger le tir, le parti dirigé par Paul St-Pierre Plamondon estime que la Coalition avenir Québec (CAQ) «a fait perdre un an et demi aux Québécois pour finalement en arriver à la même conclusion que le Parti québécois».
«Leur tergiversation se poursuivait alors que les accidents routiers impliquant des poids lourds, dont plusieurs mortels, se sont multipliés. Le gouvernement va ajouter une autre année de Far West sur nos routes. Ce n’est pas acceptable. Je suis d’avis qu’on peut — et qu’on doit — armer les constables du contrôle routier d’ici trois mois, et leur permettre de recommencer à intercepter les chauffeurs qui ne respectent pas les lois. Faute d’agir avec célérité et si le gouvernement échoue, ce serait une priorité d’un gouvernement péquiste», a soutenu Joël Arseneau.
Du même souffle, le député péquiste s'est inquiété que le ministre des Transports, lors de ses réponses aux questions de M. Arseneau, n'a pas confirmé que la décision d'armer les contrôleurs routiers avait été «bel et bien prise».
«L’hiver approche, nos routes seront bientôt le théâtre de conditions météorologiques qui exigent la conformité de tous les camions et la compétence de tous les chauffeurs. Si on n’a toujours pas l’assurance que nos routes seront adéquatement surveillées, c’est parce que la CAQ est retournée à la case départ. Ce sont les automobilistes qui risqueront leur vie sur des routes sans surveillance et nous verrons d’autres accidents évitables se produire», a conclu Joël Arseneau.